lundi 9 février 2009

WHAT'S UP DOC? MIXTURE 8







The 'what if punk never happened mix' Never ending guitar and drum solos, stoned voices, sitars, boring bearded gurus ...
Martin Denny : quiet village synthesiser version
Mother Gong : wapu
Aphrodite childs : ageian sea
Akasha browwn sugar (PFM's cosmic journey mix)
Kalacakra : vamos
Magical ring : dreams in the wind
Phil Manzanera : gone flying
Aphrodite childs : loud loud loud
Mythos : powerslide
Titanic : sultana
Cozy Powel : dance with the devil
Tonto's expanding head band : ferryboat
The time lords buzz cosmic cocks Tardis break
The doobie brothers : white sun (Leo Zero edit)
The wings : band on the run (Woolfy edit)
Parlour : capriccio
Supermax : push push
Mark Shreeve : storm column
Eloy : horizons
Robert Wyatt : at last I'am free

MEGADOG June 1993 - London Brixton academy - The 'crust never sleep' night

J'étais un peu triste qu'aucun de mes amis ne se soit joint à moi pour cet évènement, mais c'était vraiment trop tentant pour que je n'y aille pas alors j'y suis allé tout seul. Imaginez, Orbital, Drum club, Underworld, Aphex twin, Spooky, Psychic warriors of gaia, transglobal underground et Eat static live avec plein de djs, de boutiques etc.

Brixton academy ... la queue ... à l'intérieur ... cool ... les gens allongés par terre sur le sol de l'academy comme à un festival. Orbital furent une putain de révélation, si forts, si pro ils tiennent la comparaison avec n'importe quel groupe de rock. Bien meilleur que la plus part. Spooky et Underworld surtout étaient grands aussi. Drum club se la joue plus sans concession, Eat static avec leurs danseurs crust, Aphex twin avec son danseur fou et la principale attraction qui demeurait PWOG. Magic, en ligne en face du public assénant quelques superbes et envoutantes rythmiques tribalo hypnotiques. Le matin ... les rues de Londres ... 4 heures, j'erre ... attendant le premier train pour Paris à 8h00 ... entre les clodos bourrés et les ado trash au bout de la nuit ... me souvenant la toute première fois ou je suis venu à Londres en 89 ... les gens qui criaient "acid" dans la rue ... un mec qui dansait seul sur un morceau d'acid house à un concert de rock ... contre tous ... sans aucune peur ... c'était si fort.


I was sad none of my friends joined me to go to this event but it was too strong to hold me back so I went on my own specially. Imagine Orbital, Drum club, Underworld, Aphex twin, Spooky, Psychic warriors of gaia, Transglobal underground and Eat static live with many djs, shops etc!

Brixton academy ... queueing ... inside ... coolness ... people sat on the ground in the Academy hall, kind of festival vibe. Orbital were a hell of a revelation, so strong, so professionnal, they stand the comparison with any rock bands. Better than most of them. Spooky and particulary Underworld were great too. Drum club were without any concessions, Eat static with their crusty dancers, Aphex twin with his mad dancer but the main attraction remained PWOG; magic; standing in line in front of the crowd, with some really fucked up hypnotic tribal sounds. In the morning ... London streets ... 4am wandering ... waiting for the first train at 8am ... between drunk yobs and wild teens ... remembering when I came to London for the very first time in 89 ... people screaming 'acid' in the streets ... a guy dancing on an acid house alone at a rock concert ... against all the ohers ... without fear ... it was so strong

Missing

MOONSHAKE / PULP / HUGGY BEAR December 1992 - Européen

MEAT BEAT MANIFESTO February 1993 - Passage du nord ouest

SHAMEN / ESKYMOS AND EGYPT April 1993 -La Cigale

BLACK DOG April 1993 - Rex club

MOONSHAKE May1993 - Européen

M PEOPLE / ALTERN 8 June 1993 - Grande halle de La Villette

LENNY DEE / PCP January 1993 - La plaine St Denis - The 'end of an era' night

C'est une des dernières raves ou je suis allé et un point tournant. Dans les premiers temps, le phénomène ne s'était pas trop ébruité et il y avait toujours eu une impression de liesse et de fun, bon c'est vrai qu'avec les 3/4 des personnes qui avaient gobbé c'était un peu courru que tout le monde aurait l'air de happy people. Même s'il y avait plus d'affluence à partir de 92 le sentiment était demeuré le même mais petit à petit le bruit c'est diffusé dans la société jusqu'aux cités et leur arrivée fût synonyme de troubles et de lutte pour le contrôle de la vente de drogue. Car le problème c'est qu'à aucun moment ils en ont pris eux même, du coup ils restaient dans une logique dure et agressive face à des gens complètement désarmés émotionnellement, qu'ils regardaient bizarrement. D'un côté on avait des gamins blancs des classes moyennes et de l'autre des jeunes blacks ou maghrébins des banlieues que tout opposait. Vous savez comment c'est les mecs sont supers agressifs "et pourquoi y rigole lui?", "y z'ont l'air chelou", "qu'est ce qu'y cherchent?" Il n'y a jamais eu de crossover, n'ont jamais fait le chemin, jamais compris bloqués dans leur attitude gangsta rapeur violente. Cette rave dans un quartier d'entrepôts désaffectés en a été un exemple type. Les gens ont été aggressés à l'entrée, volés, on leur a craché dessus, des filles ont été violentées, traîtées de salopes. C'était véritablement la fin, les gens allaient se rabattre sur les cocons sécurisés que représentaient les clubs, ce qui allait amener la disparition des raves en région parisienne. Elles ne demeureront qu'en province sous forme de grands rassemblements techno hardcore. L'autre souci pour moi c'est que même en appréciant le breakbeat hardcore anglais, les piano tunes et autres bleepers, le son devenait de plus en plus dur et rapide jusqu'à devenir complètement unfunky. La techno c'est du funk et là ça devenait une musique cadencée et monolithique qui ne me disait vraiment plus rien. Ce Lenny Dee était un bon mais son set ressemblait plus à un concert de Motorhead qu'à un set house ou techno. Je commençais à découvrir le disco et appréciait nouvellement les sons garage, la page se tournait. Il y eu encore quelques soirées anglaises telles que les Soma ou le disney weekender mais à la Villette le même topo violent eu lieu. Seules les premières soirées jungle vibes au Gibus redonnerons vie à cette euphorie des débuts, même si personne ne savait comment danser là dessus.

This was one of the last rave I went and a turning point. In the first years the word hadn’t spread yet and the feeling was always up and cheerfull, you know with most people having e’s, happy people, happy few. Even when the crowds got bigger in 92 the feeling remained good, but then suburban kids begun to be aware of the events and came to look for trouble or fight for drugs control. The problem was they didn’t take e’s, so they remained harsh and agressive in front of disarmed people they were looking strangely. On one part, you got white middle classes kids and on the other, north african or black sububurban kids. You know they got all aggro, why do they smile, why do they look funny, what are they looking for. They didn’t took it, never understand it, locked in their harsh hip hop gansta attitudes, there was never any crossover. So this rave in a disused area of warehouses was it. People were assaulted at the entrance, robbed, spit upon, girls annoyed. It was the beginning of the end, people would came back to the safe oven of the clubs to have fun, raves dispearing in the parisian area only to remain in big hardcore techno events in the country yard. The other problem for me, being that even if I liked english breakbeat hardcore music, hardcore, bleep or piano tunes it was transforming itself in hard unfunky faster and faster techno. Techno was funk and it was transformed in a monolithic cadenced music that I didn’t enjoy no more. This Lenny Dee guy was good at mixing, but to me it looks more like a motorhead set than a techno or house one. I was discovering disco and started to enjoy garage, that was the end. Soma, english events like Disney weekender were still worth the price but at La Villette they get inside and ruined the feeling. Only the first jungle nights called 'Jungle vibes' at the Gibus gave me the same fresh feeling of the beginning, even if nobody didnt know how to dance to it.

mercredi 4 février 2009

Soon, the 'what if punk never happened' mix !