THE VERVE February 1994 - Passage du nord ouest - The 'teacher" night

Tout le monde se foutait de ce concert à une époque ou Verve n'était pas encore The Verve, sauf moi et mon pote Ivan (Smagghe ... oui lui encore). On aimait bien ce groupe nourri à l'ecstasy mais notre réel motivation résidait dans la première partie, le magnétique Richard Ashcroft étant supposé jouer un set de dj en solo. C'était l'époque ou on commençait tout juste à lever le voile sur l'immensité de ce qu'on qualifiait de "balearique" et particulièrement tout son versant rock. Et ouah! quel set ça a été. Des longs morceaux d'Isaac Hayes de hot buttered soul aux raretés psychedéliques et soul, aux reprises obscures de Bowie et autres merveilles inconnues. C'était une vrai leçon pour nous deux même si on ne pouvait pas vraiment identifier la plus part des morceaux qu'il jouait. Perché qu'il était sur la scène il fallait oublier toute chance de faire du trainspotting. C'était un moment unique ou vous saviez que vous aviez raison contre le monde entier. Les gens demandaient "c'est quoi la musique baléarique?" et vous essayez d'expliquer "c'est des morceaux shiny mais pas spécialement fait pour danser mais sur lesquels on peut danser avec un feeling house ..." et personne ne comprenait rien à ce que vous disiez. S'ils avaient été présent ils auraient tout pris dans la gueule direct.

Nobody cared for this gig, way before Verve become The Verve, except myself and my mate Ivan (Smagghe ... him again). We both like this kind of 'ecstasy' band but in fact our very true interest was for the first part as the magnetic Richard Ashcroft was meant to play a dj set on his own. This was a time where we were both up for everything balearic and particulary up for the rock verse of it and wooooah ! what a set it was. From the long Isaac Hayes hot buttered tracks to psychedelic and other soul rareties, obscure Bowie covers and lots of others unkown beauties. It was a lesson for both of us even if we couldn't track the songs he played as he was on the scene and trainspotting was impossible. This was a unique moment when you know that you were right against the whole world. People were asking you 'what is this balearic music?' and you tried to explain it 'you know shiny tracks but not dance tracks but tracks that was not meant to dance but that you could dance to with a house vibe...' and nobody understood what you mean. If they were present at this gig they would get all of it right in their faces.