If I tell you rock’s going to die, you’ll say what the fuck the cunt's talking about, knows fuck all about it, doesn't he and first where's he coming from ... but if I tell you rock’s going to die, here's the proof, you are going to listen carefully to me, ears wide open, see.
The band was late and the barman of the little café in front of the Gibus club couldn’t get hold of all the punters waiting for their pint to be served. Crazy dreams assaulted the poor cunt's mind ... repaint all the walls, renew the café window ... ne never got so much punters in at all. Drunk! What d'you say? Me! It was raining and people prefered to wait inside, dry. Mind you, I drank only coffee. 7 pm … 8pm … 9pm … if the barman kept on serving pints like this, he could retire soon enough. Finally, the band was announced. The barman stopped smiling as everybody left for the club. It was worth waiting in the bar as from the three first part crap bands two were cancelled and only one remained ... to my benefit we missed Afuckalipse (phew!).
Doors opened. The fat serbo croatian doorman seemed to be nervous, might live a mini Sarajevo, is he. Am I more serbian than croatian or more croatian than ... anyway he looked nervous and was roughly insistent with people, ordering us to left coats and bags at the cloackroom. I shut it, payed my 50 francs, didn’t get any ticket for it and head for the cloakroom lucky that another bouncer didn’t threw me out for not having any ticket. At the cloackroom a riot was going on! People refused to pay 5 francs for each object they’re summoned to left even if they don’t want to. People pretended to be racketed ... some of them were even summoned to left their watches at the cloackroom and pay for it ??? The old rage managing the place rushed like ... an old rage ... to calm everybody before some row broke up. She pleaded for misunterstanding and as people were quite cool, even if they looked rough, everyone calmed down.
We entered in the temple of rock. A quick glance and we get a seat as the barman jumped at us and ... get back behind his bar, as we’re not intented to drink anything with them prices they practice in here. That’s 10pm! DUH, the first act band got on the stage, two guitar players, a hairy drummer and a fat blond singer ... in pyjamas??? “Hello we’re from San Fransisco (so what asshole from San fransico! I’m from Colombes so go and fuck yourself, you prick!). The fat blonde was dancing like the cheapest queen in a shithole rave and believed to see God in one of the spot lights. You might say it was second degree and all, but for me he only makes himself a self important prick. The crowd was bored to death and deadpan. Suddenly, one staff guy came behind me (I was standing near backstage entrances) and told another one : 'Time to start the pogo!' The big staff guy jumped in the crowd and grab a skinny bearded guy with specs who was standing quiet and all. Mind, you never know with bearded ones. He tried to resist but the staff guy pushed him against all things living. The so called pogo resulting in an agravated assault on the poor bearded guy who gets knocked and crushed down by some real mental guys. The band didn't believe their luck 'Look! they like it!'. Then the singer had an illumination, get some of these mental guys up on the stage 'Yes, you too could be part of the band!' to sing along them. Three of them did it and started to bawl ... it was like in a tv game! It's a game! Be the thickest you can.
It was so ridiculous, DUH was the sort of band that drives me more and more far from rock music. STPT weren't the same but all in all I was funnier looking at what's happening in the crowd than on the stage.
When we got out the ape bastard children of the old rage owner asked us if the show was good. Poor cunt tryin to buy himself a reward. See you, bastard ... It was appalling. This same night I went to a rave in a warehouse in Ivry where Moby played a live set and I can tell you something's really happening, nothing's articial about it. Believe me now? Rock's goin to die, it's already dead ...
Si je vous dit le rock va mourir, vous allez dire, ouais qu’est ce qu’il raconte encore celui là, et puis qu’est ce qu’il en sait et p’y d’ou qu’y sort…mais si je vous dit le rock va mourir j’en ai la preuve alors là vous allez m’écouter avec plus d’attention.
Le groupe est en retard et le patron du bar qui fait face au Gibus n’en peut plus de prendre les commandes de la centaine d’assoiffés qui s’y pressent. Les rêves les plus fous l’assaillent…repeindre les murs, refaire la façade … jamais eu autant de clients à la fois et même jamais eu autant de clients tout court.
« Alcoolique ! » Quoi !Moi ? Mais il pleuvait et la petite centaine d’égos qui s’étaient déplacés avaient préférés, comme moi, attendre au sec. D’ailleurs je n’ais bu que des cafés.
19h00 … 20h00 … 21h00… le patron du bar continue à servir … à ce rythme il pourra prendre sa retraite plus tôt que prévu. Enfin, le groupe arrive, le patron fait la gueule. Tout le monde se tire. Lot de consolation, des deux premières parties, il n’en reste qu’une vue l’heure … nous échappons donc à Afuckalipse now (ouf !) pour ma plus grande joie.
Les portes s’ouvrent, le videur serbo croate, gras du bide et rachitique du cervelet semble vivre un drame, un mini Sarajevo, suis je plus Serbe que Croate et inversement ? En tous cas ça le perturbe beaucoup et il intime à tout le monde de déposer sacs et blousons au vestiaire, avec l’élégance coutumière qui caractérise la profession. Je ne discute pas, paie mes 50 frs, ne reçoit aucun billet en échange et me dirige vers ledit vestiaire, bienheureux qu’un deuxième sbire ne me jette dehors en prétextant que je n’ais pas de billet. Au vestiaire, c’est l’émeute ! Les gens refusent de payer les 5 frs par objet qu’on leur réclame pour des objets qu’ils ne souhaitent pas déposer. On crie au racket … certains se sont même vu ordonner de déposer leur montre au vestiaire ? ? ? ? La quinquagénaire yougo de service, sous régine arthritique accourt à la vitesse … enfin à sa vitesse pour calmer les esprits avant que ça ne tourne mal. Elle plaide le malentendu et ayant affaire à des gens biens sages sous des dehors bien graves, tout rendre dans l’ordre.
Nous entrons dans le fameux temple du rock, coup d’œil rapide, squattons une banquette et aussitôt le barman vient tourner autours de nous et … retourne derrière son bar d’ou il ne devrait jamais bouger, personne ne l’ayant sonné. C’était si petit, si mesquin, j’vous dis que ça. 22h00 ! Les duh, groupe de première partie, entrent en scène. Deux guitaristes, un batteur échevelé et un gros chanteur blond fadasse … en pyjama ? ? ? « We’re from San Francisco ! » (Et alors moi j’suis de Colombes et j’t’enmerde, connard !). Le gros nous gratifie d’une chorégraphie à faire rougir le moinde pédé cheap de raves et croit voir Dieu dans la lumière d’un spot. Allez va c’est du second degré me direz vous, hé bien non pour moi c’est de la suffisance et même pire de la bêtise.
Côté public c’est l’ennui complet avec une absence totale de réaction. Soudain derrière moi (j’étais près des loges) un type du staff du gibus s’avance vers un de ses compères et lui glisse à l’oreille : « vas y c’est l’heure, faut lancer le pogo ! » (Sic). Le compère s’élance et s’accroche à un type, un barbu maigrichon non chaland qui ne demandait rien à personne, mais allez savoir avec les barbus. Bref, le barbu là y veut pas, il résiste mais rien à faire l’autre l’entraîne au milieu de la salle et le pousse contre tout ce qui vit. S’en suit le pogo, soit une vague bousculade pendant laquelle le barbu s’en prend plein la gueule et ou s’illustrent quelques spécimens ultra violent imbibés de cette faune rock squatt indé bien gravos. Le groupe galvanisé n’en revient pas (hey t’as vu ils aiment !) et le chanteur a une illumination, faire monter sur scène lesdits imbibés pour les faire chanter (toi aussi tu peux faire partie du groupe) Ben voyons ! Trois types qui je présume passent toutes leurs soirées au Gibus, montent sur scène et commencent à beugler … un concours … c’est un concours ! A qui sera le plus bourrin ou aura l’air le plus défoncé. Franchement jamais le ridicule d’un concert ne m’avait autant frappé. Duh est vraiment le genre de groupe qui fait que chaque jour qui passe m’éloigne un peu plus du rock. Il est vrai que SPBT étaient nettement meilleurs et moins ridicules mais de toutes façons la lourdeur du public était plus distrayante que ce qui se passait sur scène. Alors que nous quittions les lieux, le videur, enfant adultérin de la régine yougo nous demanda si le concert était bien, un embryon de réflexion dans son crâne simiesque lui avait il fait avoir quelques remords ? Le simple d’esprit tentait de se faire pardonner son comportement du début … allez salut vieux .
Tout cela était affligeant, le même soir je rejoignais une rave à Ivry dans un entrepôt et Moby jouait un set live et là je peux vous dire qu’il se passait quelque chose et que l’ambiance n’était pas artificielle. Alors vous me croyez maintenant, le rock va mourir, il est déjà mort !
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