lundi 27 avril 2009

MIND YOUR LANGUAGE, LADIES BEING PRESENT

DEEP DEEP DEEP ... BEEP BEEP BEEP

- TONES on TAILS : lions

- VLADISLAV DELAY : recovery idea (Andy Stott remix)

- MARKO FUERSTENBERG : site 312

- ISABELLE ANTENNA : boy from Ipanema

- KING MIDAS SOUND : cool out

- APPLEBLIM & PEVERELIST : circling

- NYRABAKIGA : corcorora (long version)

- BEAT PHARMACY feat SPACEAPE : strangers

- BVDUB : a moments peace

- NEW AGE STEPPERS : Abderhamane's demise

- DEEPCHORDS presents ECHOSPACE : celestialis

- MOUTH : to the bottom of the sea

- CHRIS & COSEY : useless

- SPK : mouth to mouth

- MARTHA & THE MUFFINS : black stations white stations

- KING SUNNY ADE : synchro system

- ARNE WEINBERG : hypophysica

- MLZ : M-brane

- OMAR S : Jaipur

- ALVI & THE ALVIETTES : I'll go to

I AM THE BIG WHITE ALIEN

Alerte … peur … danger … instinct … monter les marches … béton fissuré … crasse … lentement … lentement … très lentement … en arrêt … les oreilles aux aguets … à l’affût … reniflement … crasse … sentir … toujours en arrêt … immobile ………… inquiétude ……… peur ……..… immobile ………… silence ……….. rien … lentement reprendre la montée des marches … béton fissuré … lentement vers le quai de la gare … rampe froide en acier … de l’autre coté l’escalier est surplombé par le mur de plaques métalliques glaciales de son équivalent mécanique en panne depuis des mois … comme autant de lames de rasoir acérées qui renvoient une forme déformée … que je ne saisie pas … oubliée instantanément … à l’affût d’une présence invisible de l’autre côté, derrière le mur de plaques me surplombant …. Juste le silence de la nuit … ce que je ne vois pas n’existe pas … ce que je vois existe … accélération de la respiration … frissons … reniflements … les lumières des néons révèlent des signes … frémissement des narines … filet de bave s’échappant … peur … plus aucun doute sur leur passage … traces blanches organisées en caractères sans aucun sens … … ne retiennent pas mon attention … dégoulinantes sur le mur, mais sèches … le danger s’éloigne brusquement … les traces …. ne pas oublier qu’ils passent par là … le territoire … ils sont plusieurs … ils sont toujours plusieurs … je suis toujours seul … progression … escalier … marches … béton fissuré … jonchées de débris de verre … milliers de cristaux d’un panneau d’affichage éventré … insécurité … à l’affût … de sons, d’odeurs … urine … autre signe … crachats de morve encore humide sur les marches … battement du cœur … accroupis … lentement … sens en alerte …. renifflements … bave … grognement … présence … présence … présence !… présence !!!!! … invisible sur le quai … tête relevée vers le ciel noir au bout des marches … en attente … en alerte … ce que je ne vois pas n’existe pas … ce que j’entend existe … surgissent en haut de l’escalier se tenant sur leurs deux pattes … éructant des sons …. incompréhension … ce qui est dit n’existe pas, ce qui n’est pas dit existe … descendent vers moi … m’élance … plusieurs … toujours seul … crachats … coups … agression … souvenirs … mère … images … coupures … mal … ciel noir … pupilles … gros plan … bref … gencives … horizon vertical qui bascule … mal … rétablissement … violence … réaction … rage … tuer … gorge … artère … râle … éclatement … se répand … agonie … effroi … chairs à vif … rouge sang … peur de l’autre … la mort palpable … regrets dans ses pupilles dans ses yeux dans sa tête dans sa capuche … mise à mort … yeux injectés … yeux fous ... je suis animal … cœur … battement … bave … rage … renifflement … tuer encore … encore … autre moi-même … tout ce qui me tombe sous … me calmerait …. plus tard … plus tard … puis l’oubli, immédiat … ce qui n’est plus n’existe pas … ce qui a été n’est plus … l’instant est, n’est plus et est à nouveau … les autres sont bloqués sur le quai … I’am the white alien the big white alien I’am the white alien the big white alien I’am the white alien the big white alien I’am the white alien the big white alien I’am the white alien the big white alien I’am the white alien the big white alien I’am the white alien the big white alien I’am the white alien the big white alien ....


lundi 20 avril 2009

News!

SOON THIS BLOG WILL CHANGE ITSELF IN A NEW CONCEPT AS AFTER THE FOX N WOLF SHOW I CAN'T DO THIS ANYMORE ...

... IT WILL TRANSFORM IN A MUSICAL CAFE LITTERAIRE ...

To the shores of lake placid

Bill Withers : you got the stuff

Paul Mc Cartney : secret friends

FOX'N'WOLF December 2006 - Point éphémère - The 'last night'

Soudain la salle s'obscurci complètement alors que le niveau de concentration de fumigènes atteint un maximum angoissant. On ne voit pas à un mètre. Dans la brume et l'oscurité on entend des bruissements ... des grognements inquiétant emplissent les lieux. Puis deux paires d'yeux surgissent au fonds de la scène et approchent de manière hésitante, comme sorti d'une forêt millénaire ou de l'enfer ... des yeux violets, puis rouges .... on ne voit toujours rien, c'est pas qu'on a peur, mais quand même, les images de bêtes venues de forêts profondes dévorer l'homme, défilent dans les subconscients ... c'est dans nos gènes, on n'y peut rien ... puis les basses énormes arrivent, les boîtes à rhythmes ... les stroboscopes se déclenchent pour ne plus s'arrêter ... dans la lumière séquentielle on distingue maintenant deux personnages avec des têtes de loups et de renard. Au deuxième titre les têtes tombent pour découvrir un petit bout de fille vêtue d'un short et d'énormes lunettes blanches et un jeune gavroche punk ... ça rap ... c'est intense, punk ... l'énergie d'une rave de 30 000 personnes concentrée ... c'est glam, rave, italo disco, rock, punk ... ça respecte aucune loi ... c'est ultime ... personne n'a jamais rien vu de pareil ... ils arrêtent jamais, se télescopent, dansent, se touche le sexe sans arrêt, se roulent par terre, se rentrent dedans, tombent sans le vouloir, saccagent un sapin de noel et terminent sur leur hit "in yer underwear" ... ils quittent la scène alors qu'un long hurlement de loup retentit ... un crystal pur de concept. On ne peut pas faire mieux, autant arrêter les concerts.

All of a sudden the lights went out and the level of fumes density reached the alarming state where you begin to thought about gasping for air. People couldn't see each other anymore. In the growing obscurity people could hear some rustling ... worrying roarings filled the space. Then two pairs of eyes pop up at the back of the stage and came hesitantly on the forefront like coming out of the ages from some dark forest or direct from hell ... violet eyes turning red ... we were still in the dark ... it's not that we were afraid but you know all these images of cruel beasts coming from the deep forests devoring people came in your mind, you couldn't help it ... couldn't do anything about it ... then the huge bass came in, then the beatboxes ... the strobes went on to never stop until the end of the gig ... in the sequential light you could see two humans forms one with a wolf head and the other with a fox one. On the second track they dropped their big masks to reveal a tiny young girl in shorts witn enormous white specks and a young electro punk gavroche type lad ... they rap ... it was intense, punk ... the energy of a 30 000 people rave concentrated ... it's glam, rave, italo disco, rock, punk ... it fights all the laws known to men ... it's ultimate ... nobody had ever seen anything like this ... they never stopped ... banging in each others, dancing, touching themselves sexually explicit, banging again and fallen on the floor without noticing to finally destroying a christmas tree and put an end to the gig with their eponymous hit 'in yer underwear' ... they left the stage as a terrifying howling wolf could be heard ... a pure crystal clear concept. You could not do better. You know what? There's no sense in doing other gigs now, this was definitely ahead.