I didn’t only came to Liverpool to see Big Mac live, but. It was here at home that Mac was the most at ease, very complice of his public and as soon as he appears on stage people started to wind him up from everywhere ‘you look like Robert smith! You’re fat now!’. Ian laugh with them, relaxed. (in fact this dark romantic new wave icon is quite a funny guy when you get to know him, he never stopped) My god that’s it I told it (Yes Arnaud Viviant you didn’t know me but you’re a bit like Christophe Colomb regarding Mac and me a bit like Erik Le Rouge ... take it easy). The gig started on the wheels of heels. Tonight will be a no fault concert, everybody knew it, from the dancing new order style songs with stroboscopic effects and fumes to the new versions of ‘the cutter’ and the marvellous ‘killing moon’. The crowd went totally crazy singing along him, getting in football chants ‘liverpool, liverpool, liverpool’alternating with ‘yeah yeah ian, yeah yeah ian, yeah yeah ian’ and to finally sing ‘get on the fucking stage’ for the encore. X tra.
Je n'étais pas venu à Liverpool seulement pour voir big Mac en concert, quoiqu'un peu quand même. C'est sans doute ici, chez lui, que Ian est le plus à l'aise, complice avec son public et dès son entrée en scène les vannes fusent de partout : "you look like Robert Smith, you're fat now!". Ian Mac Culloch se marre, relax (faut dire que cette icône new wave est un type hyper marrant quand on sympathise avec lui (Ca y est j'ai laché le morceau!). Eh oui Arnaud Viviant tu ne me connais pas mais tu es un peu Christophe Colomb et moi Erik le rouge...et toc!). Le concert commence sur des chapeaux de roues. Ce soir ce sera un sans faute, tout le monde le sait, des nouveaux morceaux new ordiens avec fumigènes et stroboscopes aux reprises de "the cutter" ou du sublime "killing moon". Dans la salle c'est le délire, le public reprenant en choeur sur l'air des chants de supporters de foot "Liverpool Liverpool Liverpool" alternant avec "Yeah yeah Ian, yeah yeah Ian, yeah yeah Ian" pour finir par chanter "get on the fucking stage" pour les rappels. X tra!
mardi 29 janvier 2008
PASTELS / RLYL - October 1989 - Elysées Montmartre - The 'Steven against the goth dragon' night
What an idea? Why? Make the archetype of the cult goth band Red Lorry Yellow Lorry, play with the archetype of the cult pop band? You don't want it. The result was two crowds for one gig. Concerning RLYL, it didn’t matter if you have saw them in 79, 85 or 89, it was always the same thing : solid rock, heavy, bully (no! I’ve got nothing against them!). It was a blessing they play first as we the poppy crowd, could consider them as a miserable first part act and humiliate and laugh on the retiring goths and in my case to sleep without nightmares. It was funny as half of the crowd moved from the front of the room to the end or left and the other half made from the end to the front (what a mess!). The pastels with their very rough trade indie mood ‘we are stars but we don’t want to be stars but we’re dying to be stars’ were adulated like sacred cows in France. To tell you the disaster! But what prestation! It was epic! What simplicity! What punch! What! ... What! ... Steeeeveeen!!! The world of rock’n’roll in France will live for 10 years on that show. Good or bad?
Quelle idée! Réunir l'archétype du groupe culte goth et l'archétype du groupe culte pop, fallait oser quand même! Résultat deux publics pour le même concert. Pour RLYL, peu importe que vous les ayez vu en 79, en 85 ou 89, c'est toujours la même chose : du rock carré, rentre dedans, bien borné (comment ça j'suis de parti pris!). Heureusement, ils sont passés en premier, ce qui a permis au poppies de les traîter comme une vulgaire première partie, d'humilier, de moquer les goths et personnellement de ne pas faire de cauchemars la nuit. Du coup dès leur concert achevé la moitié du public s'est dirigée vers le fonds de la salle ou a quitté les lieux alors que la seconde moitié a fait le voyage en sens inverse (quelle pagaille!). Les PASTELS avec leur côté j'y vais en donnant l'impression que je veux pas y aller mais en crevant d'envie d'y aller restent adulés en France comme une vache sacrée. C'est vous dire l'ampleur du désastre. Mais quelle prestation! Quelle simplicité! Quelle pêche! Quelle...Quelle...Steeeven!! La France rock mettra dix ans à s'en relever.
Quelle idée! Réunir l'archétype du groupe culte goth et l'archétype du groupe culte pop, fallait oser quand même! Résultat deux publics pour le même concert. Pour RLYL, peu importe que vous les ayez vu en 79, en 85 ou 89, c'est toujours la même chose : du rock carré, rentre dedans, bien borné (comment ça j'suis de parti pris!). Heureusement, ils sont passés en premier, ce qui a permis au poppies de les traîter comme une vulgaire première partie, d'humilier, de moquer les goths et personnellement de ne pas faire de cauchemars la nuit. Du coup dès leur concert achevé la moitié du public s'est dirigée vers le fonds de la salle ou a quitté les lieux alors que la seconde moitié a fait le voyage en sens inverse (quelle pagaille!). Les PASTELS avec leur côté j'y vais en donnant l'impression que je veux pas y aller mais en crevant d'envie d'y aller restent adulés en France comme une vache sacrée. C'est vous dire l'ampleur du désastre. Mais quelle prestation! Quelle simplicité! Quelle pêche! Quelle...Quelle...Steeeven!! La France rock mettra dix ans à s'en relever.
RESIDENTS October 1989 - Elysées Montmartre - The 'enigmatic' night
I discovered the residents a few months before this show and it wasn’t as I had discovered America. Anyway following my friends' advices I adventured myself at the gig playing again russian roulette. And what a surprise. It wasn’t only a gig but a real show, a sort of rock opera with little scenaries with people wearing extravagant and delirious costumes, coming and going out of this ‘american music history’ that was narrated in front of us. From the opening slavery gospel scene to Elvis ‘the king’ agonising in Las vegas. Call it performance, theatre, music hall, concert, The residents live coudn’t leave you indifferent even a guy like me who didn’t knew their music and didn’t really appreciate their records. But don’t misunterstood me I didn’t mean that band is just a curiosity, it had a real artistic interest ... perhaps a bit too serious ....
J'ai découvert les RESIDENTS quelques mois avant ce concert et franchement ça n'a pas été la découverte de l'Amérique. Pourtant, sur la foi de témoignages enthousiastes quant à leurs prestations scéniques, je me retrouvais ici ce soir en jouant à la roulette russe. Cette fois ci la surprise a joué à plein. En fait de concert, il s'agit d'un véritable show, une espèce d'opéra rock, avec des petites scènes ou des personnages en costumes plus délirants les uns que les autres apparaissent et disparaissent au gré de cette "histoire de la musique américaine" qui nous a été narrée. Fresques gospel des esclaves, Elvis "the king" agonisant à Las Vegas etc. Entre perf, music hall et concert, les RESIDENTS live ne peuvent pas laisser indifférents, même un type comme moi qui ne connaît pas vraiment et n'apprécie pas tellement leurs disques. Loin de moi l'idée de ramener ce groupe à la portion congrue de simple curiosité. Est ce que tout cela n'est pas un peu trop sérieux?
J'ai découvert les RESIDENTS quelques mois avant ce concert et franchement ça n'a pas été la découverte de l'Amérique. Pourtant, sur la foi de témoignages enthousiastes quant à leurs prestations scéniques, je me retrouvais ici ce soir en jouant à la roulette russe. Cette fois ci la surprise a joué à plein. En fait de concert, il s'agit d'un véritable show, une espèce d'opéra rock, avec des petites scènes ou des personnages en costumes plus délirants les uns que les autres apparaissent et disparaissent au gré de cette "histoire de la musique américaine" qui nous a été narrée. Fresques gospel des esclaves, Elvis "the king" agonisant à Las Vegas etc. Entre perf, music hall et concert, les RESIDENTS live ne peuvent pas laisser indifférents, même un type comme moi qui ne connaît pas vraiment et n'apprécie pas tellement leurs disques. Loin de moi l'idée de ramener ce groupe à la portion congrue de simple curiosité. Est ce que tout cela n'est pas un peu trop sérieux?
mercredi 9 janvier 2008
STONE ROSES / LA'S / FELT October 1989 - The 'Whot? Fook ya!' night
New edition of the inrockuptibles festival with two scalllies band and a creation one locked in the middle for good measure. The La’s I didn’t knew, were an enjoyable surprise with me, they played with authenticity and had true elaborate songs. They seemed to be concerned by what they were doing and it could be heard on stage. Just after them was Felt’s turn and everything went wrong. The UK northerners army supporting the stone roses didn’t seemed very open minded and they cover the band with insults and screams. One could regret their attitude but also Felt’s singer one who stopped the show like a vexed bride and didn’t reapper leaving his fans who have make all the way to see them in great disappointment. Some even I believe got a kicking by the northern army. Finally the stone roses entered the stage and from the very start you could tell than they didn’t really play together (too much drugs?). But even if the music was untidy you can’t miss that the band had a great aura, a strength, a presence that explain their success. Ian Brown seemed totally out of his body never stopping from balancing his head from right to left in a sort of extatic dance .... and suddenly we got a sight of what they really are when they start to play together and killed everybody with an excellent version of ‘I am the resurrection’. It’s evidence this band was great and and I was sorry that the parisian crowd had definitly condemned them on their arrogance and the untidiness of the show. And what about magic? Sometimes the magic of what you see is more important than the music you hear!
Nouvelle édition du festival des inrocks avec deux groupes de scallies et un groupe de la classe creation coincé entre eux. Les la's que je ne connaissais pas se révèlent être une très agréable surprise, avec une certaine authenticité et des vrais chansons. Ils se sentent concernés par ce qu'ils font et ça s'entend. Juste après c'est au tour de Felt et là ça se gâte! La masse de northeners anglais venus soutenir les stone roses ne sont pas très tolérant et couvrent le groupe d'insultes et de noms d'oiseaux. On peut regretter leur attitude mais aussi celle du chanteur de the felt qui n'assura pas du tout, jouant les vierges effarouchées et hautaines en interrompant le concert et en ne réapparaissant pas. Merci pour ses fans qui avaient fait le déplacement. Enfin, les stone roses...à peine entrés sur scène il ne fait pas de doute qu'ils ne sont pas très au point (trop défoncés?). Pourtant le groupe dégage sans conteste une aura, une force, une présence qui explique sans doute sa popularité. Ian Brown paraît complètement out balançant inlassablement sa tête de droite à gauche dans une danse extatique, tandis que vers la fin, on frémit alors que le groupe commence à jouer plus ensemble pour "I'am the resurrection". Il est évident que ce groupe est grand, domage que le public parisien n'en ait retenu que la morgue et le caractère moyen de la prestation. Et la magie dans tout ça! Parfois la magie compte plus que la musique!
Nouvelle édition du festival des inrocks avec deux groupes de scallies et un groupe de la classe creation coincé entre eux. Les la's que je ne connaissais pas se révèlent être une très agréable surprise, avec une certaine authenticité et des vrais chansons. Ils se sentent concernés par ce qu'ils font et ça s'entend. Juste après c'est au tour de Felt et là ça se gâte! La masse de northeners anglais venus soutenir les stone roses ne sont pas très tolérant et couvrent le groupe d'insultes et de noms d'oiseaux. On peut regretter leur attitude mais aussi celle du chanteur de the felt qui n'assura pas du tout, jouant les vierges effarouchées et hautaines en interrompant le concert et en ne réapparaissant pas. Merci pour ses fans qui avaient fait le déplacement. Enfin, les stone roses...à peine entrés sur scène il ne fait pas de doute qu'ils ne sont pas très au point (trop défoncés?). Pourtant le groupe dégage sans conteste une aura, une force, une présence qui explique sans doute sa popularité. Ian Brown paraît complètement out balançant inlassablement sa tête de droite à gauche dans une danse extatique, tandis que vers la fin, on frémit alors que le groupe commence à jouer plus ensemble pour "I'am the resurrection". Il est évident que ce groupe est grand, domage que le public parisien n'en ait retenu que la morgue et le caractère moyen de la prestation. Et la magie dans tout ça! Parfois la magie compte plus que la musique!
HOODOO GURUS / PRUNES / JESUS JONES September 1989 - Elysées Montmartre - The 'berezina' night
The french part of futurama festival was always the shadow of the main belgian part and it didn’t fail to this rule this time again. Don’t ask me why I was there, I didn’t even remember! Jesus Jones looks like a fusion band mixing rap, rock and techno for the worst and the worst ... boring! The prunes were rather dark noisy pop, but again as boring as their predecessor were, even if you tried to concentrate. Boredom was total but the worst was still to come : Hoodoo gurus, Argh! The worst of boogie rock, of heavy rock, of basic rock and they played horribly loud! Deafening! I coudn’t stand it and left the room after the first so called song, followed by a quarter of the room. What noise! Even outside of the hall it was loud and agressive.
La partie française du festival belge futurama est toujours l'ombre de ce dernier et l'édition de cette année n'a pas dérogée à la règle. Ne me demandez pas pourquoi j'étais là, je ne sais même plus! Jesus jones s'apparente un peu à un groupe fusion, mellant rap, rock et techno pour le moyen et le pire ... à peine distrayant. Les prunes, famille noisy pop plutôt dark, là encore à peine distayant, même en faisant un effort. L'ennui l'emportait donc sur toute la ligne, mais le pire était à venir : Hoodoo gurus! Argh! Le boogie rock le plus primaire, le plus lourd, le plus basic que j'ai jamais entendu, et puis fort avec ça! mais foooort! Au premier morceau je n'en pouvais plus et quittais la salle pour me réfugier dans le couloir, avec un quart du public. Mais quel boucan! Même dans le couloir c'était dur.
La partie française du festival belge futurama est toujours l'ombre de ce dernier et l'édition de cette année n'a pas dérogée à la règle. Ne me demandez pas pourquoi j'étais là, je ne sais même plus! Jesus jones s'apparente un peu à un groupe fusion, mellant rap, rock et techno pour le moyen et le pire ... à peine distrayant. Les prunes, famille noisy pop plutôt dark, là encore à peine distayant, même en faisant un effort. L'ennui l'emportait donc sur toute la ligne, mais le pire était à venir : Hoodoo gurus! Argh! Le boogie rock le plus primaire, le plus lourd, le plus basic que j'ai jamais entendu, et puis fort avec ça! mais foooort! Au premier morceau je n'en pouvais plus et quittais la salle pour me réfugier dans le couloir, avec un quart du public. Mais quel boucan! Même dans le couloir c'était dur.
DIE BUNKER / BUNKERSTRASSE / LITTLE NEMO / CLAIR OBSCUR September 1989 Ronchin - The 'sur le front de l'est' night
Eight ne-ver-en-ding driving hours just to get from Paris to Lille, that’s all I’m saying! Complete hell! Road to nowhere in an Austin mini ... ok, it didn’t really took eight hours, it was just in case you didn’t feel exactly what kind of trip it was ... but it really took us three hours in order to get to Ronchin, a cheerfull Lille surburb. The Die bunker show was very surprising, it’s industrial music but in a theatrical way with a storyboard and the musicians changing costumes. They did an excellent DAF cover sending everybody nuts. Very goog, very good ... next band was Bunkerstrasse (you coudn’t guess) from the area and quite heavily influenced by Joy division .... punchy cold wave, not boring at all and in total accord with the night spirit. On the other hand, french touching pop star Little nemo were more than decieving, innable to play together, they were quite crap. Finally the cult french industrial band clair obscur’s show due to continuous preenregistered tapes failure, sink into the road to nowhere to Paris for us ... I don’t know how
Huit longues et in-ter-mi-na-bles heures de route pour aller de Paris à Lille, j'vous dit que ça! L'enfer! Road to nowhere en Austin mini ... bon j'exagère on a pas mis huit heures, mais bien trois pour arriver à Ronchin, banlieue sympathique de Lille. La prestation de die bunker est des plus surprenante, avec une véritable mise en scène théatrale, des décors, des costumes et une musique dîtes industrielle, plutôt prenante sans être prise de tête, dont une excellente reprise de DAF qui a mis le feu aux poudres. Bien, bien ... bien tout ça ... Bunker strasse (ça ne s'invente pas) sont des kids de la région marqués par Joy division et consorts ... cold wave assez musclée et rentre dedans, pas chiant et puis ça cadre bien avec l'esprit de la soirée. Par contre Little Nemo s'avèrent complètement nuls sur scène, pratiquement incapable de jouer. Quant à Clair obscur, groupe culte indus français, leur set, ponctué de problèmes techniques dû aux bandes préenregistrées, sombre into the road to nowhere et back to Paris, yo ne sait comment ... quelle aventure!
Huit longues et in-ter-mi-na-bles heures de route pour aller de Paris à Lille, j'vous dit que ça! L'enfer! Road to nowhere en Austin mini ... bon j'exagère on a pas mis huit heures, mais bien trois pour arriver à Ronchin, banlieue sympathique de Lille. La prestation de die bunker est des plus surprenante, avec une véritable mise en scène théatrale, des décors, des costumes et une musique dîtes industrielle, plutôt prenante sans être prise de tête, dont une excellente reprise de DAF qui a mis le feu aux poudres. Bien, bien ... bien tout ça ... Bunker strasse (ça ne s'invente pas) sont des kids de la région marqués par Joy division et consorts ... cold wave assez musclée et rentre dedans, pas chiant et puis ça cadre bien avec l'esprit de la soirée. Par contre Little Nemo s'avèrent complètement nuls sur scène, pratiquement incapable de jouer. Quant à Clair obscur, groupe culte indus français, leur set, ponctué de problèmes techniques dû aux bandes préenregistrées, sombre into the road to nowhere et back to Paris, yo ne sait comment ... quelle aventure!
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