mardi 21 octobre 2008
HOLE / LEVELLERS November 1991 - Ornano - The 'dance man in Hammerrock palais' night
In fact the main part of the crowd were Levellers fans and they didn't really understood what was happening. The Levellers knew their job and that's the problem. You couldn't prevent yourself from thinking that the whole thing was some sort of marketed thing. Just take a punk, a romantic folk guy, a dread lock guy, a smurfer, a violonist, put a little of Pogues/Dexy's midnight runner and New model army or Jesus Jones in it and you got a dminished Big country and that's it. You got the whole celtic outfit. What a bore, myself I prefer Hole.
Bien que seulement 15% du public soit venu pour Hole, les fillettes et le garçonnet nous ont fait un numéro de noise destroy des plus spontannés. Destroy, Hole le sont assurément jusqu’à être parfois inquiétant … Jill, squelettique bassiste, est cramponée maladivement à son instrument, Caroline ouvre de grands yeux derrière sa batterie, tandis qu’à l’avant scène, Eric, look Vaseline, et Courtney dégagent un son saturé instinctif. Courtney progéniture du road manager de Grateful dead et d’une thérapeute lacanienne est à l’image de ses titres. Look « teenage wore », combinaison à demie transparente bon marché, chaussettes sur les chevilles, le visage bouffi, marqué par la défonce, elle fait dix ans de plus que ses 24 ans; mais aussi look « pretty inside » avec des auto collants de petits chatons sur sa guitare … un petit jardin loin de la décadence ?
Des morceaux lents, fracturés par des vagues de larsen explosifs et de son chant se dégage un sentiment de malaise … une lueur de folie maniaque dans le regard, quand Court se rue sur la bassiste en hurlant « I’m going to kill you ! » ou quand elle murmure au micro « We want to fuck your mind ! ». Plusieurs fois Court et Eric se retrouvent à genou pliés sur leurs grattes, extrayant des rafales de bruits, se relevant pour les planter dans la scène et défoncer les amplis, à la limite de se taper dessus. Sonic youth n’est pas loin , Courtney tombera même par hasard sur la note de « tunic » entre deux larsen, s’étonnant elle même « Hey that’s Sonic youth ? » et reprenant l’intro du morceau l’espace de cinq secondes. Du tout se dégage un feeling hypnotique violent, Courtney tombera même de scène, s’écorchant le visage … quittant les lieux au bout de 45 minutes et un rappel en marmonant : "Si vous m'aimiez vraiment vous m'auriez rattrapé!".
He ! oui car l’accueuil du public des Levellers fut plutôt froid. Ceux ci savent mener leur barque de manière efficace et ça en devient gênant. On ne peut en effet s’empêcher de penser que la formule a été mûrement préparée. Vous prenez un punk, un folkeu romantique, un trash dread locks, un smurfer, un violoniste etc vous mettez un peu de pogues/dexy’s midnight runners, un peu de new model army saupoudré de jesus jones et voici du big country à la sauce 90’s en moins inventifs. Ils affichent la panoplie celtique totale, du violon au t shirt marin. Dieu que c’est chiant, le public aime moi je préfère trou.
KRAFTWERK November 1991 - Olympia - The 'qu'est ce que tu fais là toi?' night
Kraftwerk played to be Kraftwerk and nothing more. The stage was very sobre with four kitch Star Trek style sci fi keyboards on the front and four big screens at the back with your usual diaporama. The lights were minimalistic and moreover they played their double remixed lp, note for note. Yes mam, nothing more happened on the stage. They're was only a little something more on 'Radioactivity' and 'Trans Europ' with their metallic rhythms. 'The robots' was ok even if played without the band on the stage, but still without any surprise (I yawned, with boredom I guess). Then four articulated robots appeared, Kraftwerk seemed to be mocking themselves pushing their concept to the edge .. and then they came back again with little bontempi keyboards and for the first time they let themselves go. The success was huge in the crowd but there's something emotional missing for me. I was expecting to see Kraftwerk selling out to the bpm gods and all I got was audio and visual german minimalism! They had been real precursors and all and people wanted to pay a tribute to them and perhaps to see something big even if it wasn't really the case. You know what? They looked sympathetic but also ... quite old. Woss you say Lech? Summat wrong with you? uh? I was listening to 808 State the other day and they were so ... modern?
Kaftwerk le retour ! … Après avoir traversé la décennie sur la trans Europe express, ils sont revenus et beaucoup se pressaient contre les portes du temple du music hall, au terme d’une longue queue dans les brumes parisiennes (plusieurs touristes Polonais faisaient aussi la queue, parce que comme on dit là bas, si y a une queue c’est qu’y a quelque chose au bout). Un public multicolore s’était déplacé, techno adicts, rockers « on est là pour voir, hein attention ! », monsieur tout le monde, cadres sup, fans d’indus, house freaks, anciens fans et j’en passe. Et tout ça pourquoi ?
Kraftwerk nous on fait du Kraftwerk et rien de plus. La scène très sobre présente quatre claviers en forme de pupitres très sci fi kitsch Star trek stylee, avec quatres écrans au fonds ou défilent des diapos synchrones avec la sik. Question éclairage juste le nécessaire, mais surtout question sik, le double album remixe est joué note pour note. Ben oui pas’ce que sur scène y se passe rien. Les quelques moments intenses seront « radioactivity » et « trans Europe » avec ses percussions métalliques. « The robots » en l’absence du groupe sur scène est agréable, mais vraiment sans surprise (oui j’ai baillé !à), puis apparaissent quatre robots articulés ou Kraftwerk se moque de Kraftwerk, poussant le concept à fonds et le retour des quatres cybernautes avec des petits bontempi sur le devant de la scène … ou les Kraftwerk se laissent aller !
Le succès est énorme dans le public. Mais l’émotion n’y était pas pour moi, j’avais espéré voir Kraftwerk vendu au Dieu Bpm et je n’ai eu que la sobriété germanique, tant visuelle que musicale. Ils ont sans doute été des précurseurs et le public se sentait obligé de voir dans cette prestation sans surprise un événement. Pourtant ils apparaissent sympa, mais aussi un peu vieux …t ‘es d’accord Lech ? Hein ? L’autre jour j’écoutais 808 State et c’était si ... moderne?
Missing
SWERVEDRIVERS November 1991 - Ornano
VENUS BEADS November 1991 - Lasson
jeudi 9 octobre 2008
WHAT'S UP DOC? MIXTURE 6
My guest friend Supermalprodelica's zouk mix
Tracklisting
- Les diables bleus du cap haitien : passion
- Super combo : descarga super combo
- Gemini all stars de ti manno : unissons nous
- Black jack : pipo et ronald
- Les aiglons : cuisse la
- Les frères déjean de petion-ville haiti : la foi
- Gg.p. orquestra : music disco
- Experience 7 : lanmou se on danje
- Typical combo : le soir que je t'ai rencontrée
PULP / OCEAN CO (Nooooo ! ! ! !) / BLUR / LUSH november 1991 - Cigale - The 'four letters band names' night
C’est avec enthousiasme cette année encore (qu’il est taquin) Pulp! O rangina. Ce petit combo pop de Sheffield nous aura bien surpris en dépit des sarcasmes d’une petite f ® ange du public (qu’il est méchant). Un petit bonbon à déguster les yeux au ciel. Fairpa! Visuel et sonique, j’en dirais pas plus z’aviez qu’a être là, tra la la la. Suite en ré mineur, Blur décriés autant que les Charlatans ou les Stone roses ne se posent pas de questions et vous rentrent dans le bide sans vous demander votre avis avec leur pop baggy noise. Damon Albarn escaladant le balcon comme naguère Julian Cope … attitude ! Attitude ! Est ce que j’ai une geule d’attitude. Belles geules quand même surtout le bassiste, ben quoi c’est vrai jaloux ! Poux cailloux choux. Pour clore les festivités les vielles Lush tour à tour cocteautwinisées, slowdivisées, molles du genou et retrouvant la fraîcheur de leur noisy pop sur leurs premiers titres, s’en tirent finalement pas trop mal. Le set est bien mais sans surprise. Lush vivent sur notre capital sympathie. Lush one point, bon j’arrête là j’sais pu quoi dire….
mercredi 8 octobre 2008
OCEAN COULOUR SCENE/WORLD OF TWIST/RIDE November 1991 - Cigale - The 'Alice aux pays des merveilles' night
C’est avec enthousiasme, cette année encore que le tout Paris pop se pressait devant la scène toujours de bon goût présentée dans le cââââdre du festivââââl des huns rocks, alias la pop ne repoussent pas sous nos chroniques.
OCS ont ouvert le bal avec tout le brio qui est le leur. Tout le monde se demande encore ce que ce groupe de série B foutait là alors que d’autres mériteraient…je m’emporte, voici la suite avec WOT ! Non ! ce n’est pas le rôt rauque du crusty moyen mais World of twist, grosse surprise pleine de sev’ fraîche, sorte de bric à brac sev’cendrillonesquo gnômique ou comique psyché dance…the concept show…ambiance folle ? et que même j’ai vu de mes yeux stage da Ivan sur wot Bateman (private joke)
Enfin the coqueluche thing Ride. Il est mimi Marck, hein ? Hein qu’il est mimi ? Gâ ! la succession de House of love est hélas assurée. Que de pire qu’un larsen clean ? Je vous le ‘m’ande. Tu viens boi un oup ma cel ?Re gâ ! Salissez vous et écorchez vous les genoux les gamins sur des titres aussi flamboyant que « drive blind » ou « dream burns down ». Décevant ride.
mardi 7 octobre 2008
CONSOLIDATED October 1991 - New moon - The 'et si on se bouffait une connerie au Mcdo' night
Confidentiality was on for the white liberal rappers parisian gig, aka Adam Sherbourne 'tv stinks' (say hello to the lady!), Philip Steir (Your hands!) and Mark pistel 'meat stinks' (wipe your nose!), but hate too. That's it! Consolidated hates Mc Donalds, whose logo's assimilated to the svastika, by the combination of quasi subliminal pictures on the tv sets surrounding the band on the scene.
So? Consolidated payed by Burger King to ruin Mc Donald's mediatic image or just shocked very young, when one of their friends make them believe that he had ate their hamster between two slices of bread ?... awfull common fate of all our little hamsters friends !!! Whoss that? You pretend I lost the subject? I stick to it matter of fact, because Consolidated seems to be a bunch of petits bourgeois kids shocked by daddy Marx and uncle Freud. So much great cases to defend ! Little chicken slaughtered, the condition of the white american - liberated or enslaved - woman, the morality of Bon Jovi's father etc. Nothing in common with the street realism (yeah! I suffered too) of the black rap acts, except perhaps an extreme militantism, which culminated when they stopped the gig to let the crowd, who had nothing to say and should shut it up, speak in the mic.
Anyway Consolidated were at the top when they just play their music : saturated guitars, stomping and fat groove of the drums mixed with amazing tv samples ... if I got it right fascism is Barbara Bush eating a big mac while watching Dire straits on MTV?
La confidentialité était de mise pour le concert parisien des white liberal rappers, alias Adam Sherbourne « tv stinks » (dis bonjour à la dame), Philip Steir (mets ta main !) et Mark Pistel « meat stinks » (mouche toi !), mais z’aussi la haine.
Hé ! Oui ! Consolidated détestent Mc donald’s dont le sigle est quasi assimilé à la svastika, par le jeu d’images quasi subliminales qui défilent sur les téléviseurs qui entourent le groupe sur scène. Alors ? Consolidated payés par burger king pour ruiner le concurrent mac do ? Ou traumatisés à l’âge de 8 ans quand un odieux garnement leur a fait croire qu’il avait dévoré leur hamster entre deux tranches de pain … lot commun de tous les gentils petits hamsters gaaaaaa ! ! ! ! Hein ? Je m’éloigne du sujet ? Bien au contraire j’y colle (sniff !) car consolidated nagent dans la futilité du petit bourgeois culpabilisé par grand papa Marx et tonton Freud. Que de nobles causes ! Le sort des petits poussins dans les abattoirs, la condition de la femme américaine - libérée tourmentée -retombée en esclavage, la moralité du père de Bon Jovi etc. Rien de commun avec le réalisme de la rue (Ah! que moi aussi j’ai souffert) des actes rap noirs, si ce n’est le partage d’un militantisme sans borne, qui culmine quand ils stoppent le concert pour donner la parole au public, qui n’a rien à dire et ferait mieux de ne pas le dire.
Reste que consolidated sont au top quand ils jouent : guitares saturées, groove appuyé par une batterie omniprésente qui cogne fort, le tout mixé à des sample Tv décapant … si j’ai bien suivi les zimages, le fascisme c’est Barbara Bush qui mange un big mac en regardant un concert de dire straits sur MTV ?
jeudi 2 octobre 2008
Missing
HYPNOTONE May 1991 - Locomotive
JAMES May 1991 - Locomotive
EINSTURZENDE NEUBAUTEN May 1991 - Elysées Montmartre
LEVITATION / BELLTOWERS / HONEY SMUGGLERS - May 1991 Locomotive
ST ETIENNE / MANIC ST PREACHER / EAST VILLAGE May 1991 - Locomotive
SHACK May 1991 - Locomotive
INSPIRAL CARPETS June 1991 - Elysées Montmartre
PARIS ANGELS June 1991 - Locomotive
SOUL FAMILY SENSATION June 1991 - Locomotive
DR PHIBES & THE HOUSE OF WAX EQUATION June 1991 - Pigalls
NEW FAST AUTOMATIC DAFFODILS June 1991 - Locomotive
MILTON BROTHERS June 1991 - Locomotive
DINOSAUR JUNIOR September 1991 - Elysées Montmartre
K-KLASS April 1991 - Manchester - The 'rave vs indie' fight
Mon problème est que j'ai des amis qui aiment uniquement le rock, la pop, l'indie quoi et moi j'ai envi d'autres choses aussi. Mais j'arrive pas à avoir des amis qui aiment la house, parce qu'ils n'aiment pas le rock. C'est inextricable en France, je dois être le seul à avoir un pied dans les deux scènes. Toujours est il que les Neds atomic dustbin jouaient ce même jour et que mon pote a préféré y aller alors qu'il y avait cette rave avec K Klass. ALl hardcore and pianos and italian screamers les mecs! Bordel c'était trop bien, plein de monde sur les plates formes, des sifflets partout et une ambiance très hands in the air bien sur. Le lendemain on a confronté nos soirées et j'en démord pas il valait mieux être à K Klass.
Missing
LA'S March 1991 - Cigale
LUNACHICKS April 1991 - Manchester
LEMONHEADS April 1991 - Manchester
JESUS LIZARD - Manchester