vendredi 19 décembre 2008
To the shores of lake placid
Daisy chain : all because of him
Daisy chain : zzotto
Daisy chain : got to get you in my arms
Daisy chain : i'll say goodbye
N JOI October 1992 - Warehouse Porte de la Chapelle - The 'phantom' night
Un grand merci à Phantom pour cette soirée qui avait l’air d’un rêve. Généralement, c’est soit l’un soit l’autre : les lasers et tout le tralala et une musique chiante ou de la bonne sik et un cadre à chier. Là pour une fois, on avait les deux réunis dans cet entrepôt énorme qui a attiré près de 4000 personnes. Lasers, strobes, fumigènes, écrans géants avec images psyché, danseuses futuristes et kitsch à mourir … la symbiose des 70’s et des 90’s réussie ! Petit reproche, un seul break piano apprécié mais esseulé et une fouille méticuleuse. J’avais sept poches, le videur a fouillé les sept et même ma capuche, c’est vous dire qu’on s’est pas pressé pour entrer sous le déluge de pluie qui nous tombait sur la gueule … quoi quoi mauviette ! N JOI sont passés à 5h00 du mat et c’était quelque chose, argh quand ils balancent « malfunction » ou "anthem", vraiment excellent (bon les danseurs hum ok ?) Ralphee Dee n’est pas un grand dj mais ça n’ote rien à ses talents de producteur. Vous nous avez gaté continuez dans la diversité kids
MARK SPOON / STIKA / BLAKE BAXTER / EDDY DE CLECQ October 1992 - Mozinor - The 'oil overdose' night
J'avais fait des centaines de rave et de soirées en club depuis 1990 mais à partir de 1992 plusieurs évènements eurent lieu dans un nouvel endroit : l'énorme garage désafecté Mozinor à Montreuil. Croyez moi c'était un véritable défi pour moi de m'y rendre, puisque venant de la banlieue ouest, je devais traverser tout Paris pour me rendre en banlieue est (qui plus est c'était une soirée sur deux nuits!). Y aller c'était une chose mais en revenir je vous en cause même pas. Fallait en vouloir après avoir dansé toute la nuit, de se taper de la marche dans le froid, le métro, le train et encore de la marche. Quelle foi j'avais à l'époque! Rien ne m'arrêtait. J'étais un vrai raver. Il n'y avait pas besoin de prendre des substances illicites à Mozinor les vapeurs d'essence suffisant à vous rendre fou. C'était encore une époque ou les djs n'étaient pas spécialisés en niche et osaient jouer des styles différents même si cela arrivait à son terme et ce soir, c'était quand même plus techno et trance; ça tapait même un peu pour moi, mais quand même ça restait efficace. Du bon boulot.
Missing
CHARLATANS May 1992 - Bataclan
DISPOSABLE HEROES OF HIPHOPRISY May 1992 - Ornano
FUGAZI / GIRLS AGAINST BOYS May 1992 - Elysées Montmartre
TH FAITH HEALERS May 1992 - Pro creart
PRAM October 1992 - EPE
vendredi 21 novembre 2008
WHAT'S UP DOC? MIXTURE 7
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LFO January 1992 - La Defense
PRIMAL SCREAM / Dj Andy Weatherhall January 1992 - Elysées Montmartre
TRIBE February 1992 - Pigalls
BLUR February 1992 - Ornano
STEREOLAB March 1992 - L'Européen
MY BLOODY VALENTINE March 1992 - Olympia
TEENAGE FAN CLUB March 1992 - Ornano
ELECTRONIC December 1991 - Palace - The 'Mancunian mafia part 1 and 2' night
This left us with the party that should be animated by the spinmaster, 808 STATE's second dj Andrew Barker. He got on the wheels but after 10 minutes he was replaced by a fat guy playing fat music! This time I headed to the annexe of the 14th arrondissement council house were a rave gathering about 1000 people held place. Great techno mixes by Lex, the Shamen dj, and some other from Spain and right in front of the stage were the Mancunian following of the band with who but Barney dancing among them totally ... well you know ... E's coming and going. I managed to join the team as beer seemed to be free for them and after a few ones, one of the guy called Barney and you know what he hugs and kissed me! The feeling was very good even if the room were evacuated on two occasions after some people dropped lachrymal gaz. Everyone rushed out except Barney, the mancs and me, still dancing, eyes all watering and all. The rave started all over again after both evacuations and finally ended at 6 am with the bar getting dry. Then we were headed to the boat 'Peniche Rubis' on the Seine river near the Tolbiac bridge were the after took place. A hundred people were present including Graham Massey and Barney who never stop dancing on 808 STATE's mixing from 'we call it techno' to Messiah's hardcore anthem or Meat beat manifesto's 'Babylon burning'. At 9am Barney and his friends left, so I.
Le billet indiquait 8h00 mais les portes de l’ex temple de la nuit n’ouvrirent qu’à 9h00 et nos stars se sont faites désirées le concert ne débutant qu’à 10h00. Alors que l’excitation grimpait rapidement à la faveur d’un mix house cheap et douteux ils apparurent. Barney en petit anorak à capuche et Johnny Marr en jogging. Avec eux, un clavier, un guitariste et deux batteries électroniques dont l'’une servie par Darren Partington l’un des djs d’808 state. La réaction du public est hystérique, cris hurlements, sauts, vagues, bousculade, stage diving, oui ! Sur scène Barney esquisse quelques déhanchements qui soulèvent des cris « you’re so sexy ! ». C’est vrai que ça fait quelque chose de les voir là, même si Marr est réduit à la portion congrue, égrénant quelques notes perdues dans les nappes de synthé. Les hits « gettin away » et « get the message sont bien envoyés mais le reste est sans surprise, aseptisé, clean. Les rappels n’y changeront rien malgré une orientation plus house, le public semble se lasser.
Electronic décevant restait la soirée au palce qui devait être animée par Andrew Barker aka the spinmaster deuxième dj d’808 state. Celui ci passa effectivement aux platines mais s’éclipsa au bout de 10 minutes devant le dj gorille résident gras du bide envahissant du palace. Direction donc la mairie du 14e pour une rave qui rassemblait environ 1000 personnes. Mix techno splendides, au pied des platines le gang mancunien d’une quinzaine de personnes dont Barney au milieu de la foule complètement défoncé. Bierre gratis à flot, je me suis fait une mission de taper l’incruste chez les mancs et l’un d’eux m’a présenté à Barney vraisemblablement sous E qui m’a pris dans ses bras et m’a embrassé ! L’ambience était vraiment bonne, deux évacuations de la salle pour cause de lacrymos sauf les mancs n’ayant aucun effet sur la fête repartie illico. Le bar asséché la rave s’achevait à 6h00 du mat. Départ pour la péniche rubis au pont de Tolbiac pour l’after. Une petite centaine de personnes avec encore 808 state en dj. Barney est toujours là et ne s’est jamais arrêté de danser de «we call it techno » à messiah en passant par meat beat manifesto. Vers 9h00 Barney et ses potes partirent et moi aussi.
mardi 21 octobre 2008
HOLE / LEVELLERS November 1991 - Ornano - The 'dance man in Hammerrock palais' night
In fact the main part of the crowd were Levellers fans and they didn't really understood what was happening. The Levellers knew their job and that's the problem. You couldn't prevent yourself from thinking that the whole thing was some sort of marketed thing. Just take a punk, a romantic folk guy, a dread lock guy, a smurfer, a violonist, put a little of Pogues/Dexy's midnight runner and New model army or Jesus Jones in it and you got a dminished Big country and that's it. You got the whole celtic outfit. What a bore, myself I prefer Hole.
Bien que seulement 15% du public soit venu pour Hole, les fillettes et le garçonnet nous ont fait un numéro de noise destroy des plus spontannés. Destroy, Hole le sont assurément jusqu’à être parfois inquiétant … Jill, squelettique bassiste, est cramponée maladivement à son instrument, Caroline ouvre de grands yeux derrière sa batterie, tandis qu’à l’avant scène, Eric, look Vaseline, et Courtney dégagent un son saturé instinctif. Courtney progéniture du road manager de Grateful dead et d’une thérapeute lacanienne est à l’image de ses titres. Look « teenage wore », combinaison à demie transparente bon marché, chaussettes sur les chevilles, le visage bouffi, marqué par la défonce, elle fait dix ans de plus que ses 24 ans; mais aussi look « pretty inside » avec des auto collants de petits chatons sur sa guitare … un petit jardin loin de la décadence ?
Des morceaux lents, fracturés par des vagues de larsen explosifs et de son chant se dégage un sentiment de malaise … une lueur de folie maniaque dans le regard, quand Court se rue sur la bassiste en hurlant « I’m going to kill you ! » ou quand elle murmure au micro « We want to fuck your mind ! ». Plusieurs fois Court et Eric se retrouvent à genou pliés sur leurs grattes, extrayant des rafales de bruits, se relevant pour les planter dans la scène et défoncer les amplis, à la limite de se taper dessus. Sonic youth n’est pas loin , Courtney tombera même par hasard sur la note de « tunic » entre deux larsen, s’étonnant elle même « Hey that’s Sonic youth ? » et reprenant l’intro du morceau l’espace de cinq secondes. Du tout se dégage un feeling hypnotique violent, Courtney tombera même de scène, s’écorchant le visage … quittant les lieux au bout de 45 minutes et un rappel en marmonant : "Si vous m'aimiez vraiment vous m'auriez rattrapé!".
He ! oui car l’accueuil du public des Levellers fut plutôt froid. Ceux ci savent mener leur barque de manière efficace et ça en devient gênant. On ne peut en effet s’empêcher de penser que la formule a été mûrement préparée. Vous prenez un punk, un folkeu romantique, un trash dread locks, un smurfer, un violoniste etc vous mettez un peu de pogues/dexy’s midnight runners, un peu de new model army saupoudré de jesus jones et voici du big country à la sauce 90’s en moins inventifs. Ils affichent la panoplie celtique totale, du violon au t shirt marin. Dieu que c’est chiant, le public aime moi je préfère trou.
KRAFTWERK November 1991 - Olympia - The 'qu'est ce que tu fais là toi?' night
Kraftwerk played to be Kraftwerk and nothing more. The stage was very sobre with four kitch Star Trek style sci fi keyboards on the front and four big screens at the back with your usual diaporama. The lights were minimalistic and moreover they played their double remixed lp, note for note. Yes mam, nothing more happened on the stage. They're was only a little something more on 'Radioactivity' and 'Trans Europ' with their metallic rhythms. 'The robots' was ok even if played without the band on the stage, but still without any surprise (I yawned, with boredom I guess). Then four articulated robots appeared, Kraftwerk seemed to be mocking themselves pushing their concept to the edge .. and then they came back again with little bontempi keyboards and for the first time they let themselves go. The success was huge in the crowd but there's something emotional missing for me. I was expecting to see Kraftwerk selling out to the bpm gods and all I got was audio and visual german minimalism! They had been real precursors and all and people wanted to pay a tribute to them and perhaps to see something big even if it wasn't really the case. You know what? They looked sympathetic but also ... quite old. Woss you say Lech? Summat wrong with you? uh? I was listening to 808 State the other day and they were so ... modern?
Kaftwerk le retour ! … Après avoir traversé la décennie sur la trans Europe express, ils sont revenus et beaucoup se pressaient contre les portes du temple du music hall, au terme d’une longue queue dans les brumes parisiennes (plusieurs touristes Polonais faisaient aussi la queue, parce que comme on dit là bas, si y a une queue c’est qu’y a quelque chose au bout). Un public multicolore s’était déplacé, techno adicts, rockers « on est là pour voir, hein attention ! », monsieur tout le monde, cadres sup, fans d’indus, house freaks, anciens fans et j’en passe. Et tout ça pourquoi ?
Kraftwerk nous on fait du Kraftwerk et rien de plus. La scène très sobre présente quatre claviers en forme de pupitres très sci fi kitsch Star trek stylee, avec quatres écrans au fonds ou défilent des diapos synchrones avec la sik. Question éclairage juste le nécessaire, mais surtout question sik, le double album remixe est joué note pour note. Ben oui pas’ce que sur scène y se passe rien. Les quelques moments intenses seront « radioactivity » et « trans Europe » avec ses percussions métalliques. « The robots » en l’absence du groupe sur scène est agréable, mais vraiment sans surprise (oui j’ai baillé !à), puis apparaissent quatre robots articulés ou Kraftwerk se moque de Kraftwerk, poussant le concept à fonds et le retour des quatres cybernautes avec des petits bontempi sur le devant de la scène … ou les Kraftwerk se laissent aller !
Le succès est énorme dans le public. Mais l’émotion n’y était pas pour moi, j’avais espéré voir Kraftwerk vendu au Dieu Bpm et je n’ai eu que la sobriété germanique, tant visuelle que musicale. Ils ont sans doute été des précurseurs et le public se sentait obligé de voir dans cette prestation sans surprise un événement. Pourtant ils apparaissent sympa, mais aussi un peu vieux …t ‘es d’accord Lech ? Hein ? L’autre jour j’écoutais 808 State et c’était si ... moderne?
Missing
SWERVEDRIVERS November 1991 - Ornano
VENUS BEADS November 1991 - Lasson
jeudi 9 octobre 2008
WHAT'S UP DOC? MIXTURE 6
My guest friend Supermalprodelica's zouk mix
Tracklisting
- Les diables bleus du cap haitien : passion
- Super combo : descarga super combo
- Gemini all stars de ti manno : unissons nous
- Black jack : pipo et ronald
- Les aiglons : cuisse la
- Les frères déjean de petion-ville haiti : la foi
- Gg.p. orquestra : music disco
- Experience 7 : lanmou se on danje
- Typical combo : le soir que je t'ai rencontrée
PULP / OCEAN CO (Nooooo ! ! ! !) / BLUR / LUSH november 1991 - Cigale - The 'four letters band names' night
C’est avec enthousiasme cette année encore (qu’il est taquin) Pulp! O rangina. Ce petit combo pop de Sheffield nous aura bien surpris en dépit des sarcasmes d’une petite f ® ange du public (qu’il est méchant). Un petit bonbon à déguster les yeux au ciel. Fairpa! Visuel et sonique, j’en dirais pas plus z’aviez qu’a être là, tra la la la. Suite en ré mineur, Blur décriés autant que les Charlatans ou les Stone roses ne se posent pas de questions et vous rentrent dans le bide sans vous demander votre avis avec leur pop baggy noise. Damon Albarn escaladant le balcon comme naguère Julian Cope … attitude ! Attitude ! Est ce que j’ai une geule d’attitude. Belles geules quand même surtout le bassiste, ben quoi c’est vrai jaloux ! Poux cailloux choux. Pour clore les festivités les vielles Lush tour à tour cocteautwinisées, slowdivisées, molles du genou et retrouvant la fraîcheur de leur noisy pop sur leurs premiers titres, s’en tirent finalement pas trop mal. Le set est bien mais sans surprise. Lush vivent sur notre capital sympathie. Lush one point, bon j’arrête là j’sais pu quoi dire….
mercredi 8 octobre 2008
OCEAN COULOUR SCENE/WORLD OF TWIST/RIDE November 1991 - Cigale - The 'Alice aux pays des merveilles' night
C’est avec enthousiasme, cette année encore que le tout Paris pop se pressait devant la scène toujours de bon goût présentée dans le cââââdre du festivââââl des huns rocks, alias la pop ne repoussent pas sous nos chroniques.
OCS ont ouvert le bal avec tout le brio qui est le leur. Tout le monde se demande encore ce que ce groupe de série B foutait là alors que d’autres mériteraient…je m’emporte, voici la suite avec WOT ! Non ! ce n’est pas le rôt rauque du crusty moyen mais World of twist, grosse surprise pleine de sev’ fraîche, sorte de bric à brac sev’cendrillonesquo gnômique ou comique psyché dance…the concept show…ambiance folle ? et que même j’ai vu de mes yeux stage da Ivan sur wot Bateman (private joke)
Enfin the coqueluche thing Ride. Il est mimi Marck, hein ? Hein qu’il est mimi ? Gâ ! la succession de House of love est hélas assurée. Que de pire qu’un larsen clean ? Je vous le ‘m’ande. Tu viens boi un oup ma cel ?Re gâ ! Salissez vous et écorchez vous les genoux les gamins sur des titres aussi flamboyant que « drive blind » ou « dream burns down ». Décevant ride.
mardi 7 octobre 2008
CONSOLIDATED October 1991 - New moon - The 'et si on se bouffait une connerie au Mcdo' night
Confidentiality was on for the white liberal rappers parisian gig, aka Adam Sherbourne 'tv stinks' (say hello to the lady!), Philip Steir (Your hands!) and Mark pistel 'meat stinks' (wipe your nose!), but hate too. That's it! Consolidated hates Mc Donalds, whose logo's assimilated to the svastika, by the combination of quasi subliminal pictures on the tv sets surrounding the band on the scene.
So? Consolidated payed by Burger King to ruin Mc Donald's mediatic image or just shocked very young, when one of their friends make them believe that he had ate their hamster between two slices of bread ?... awfull common fate of all our little hamsters friends !!! Whoss that? You pretend I lost the subject? I stick to it matter of fact, because Consolidated seems to be a bunch of petits bourgeois kids shocked by daddy Marx and uncle Freud. So much great cases to defend ! Little chicken slaughtered, the condition of the white american - liberated or enslaved - woman, the morality of Bon Jovi's father etc. Nothing in common with the street realism (yeah! I suffered too) of the black rap acts, except perhaps an extreme militantism, which culminated when they stopped the gig to let the crowd, who had nothing to say and should shut it up, speak in the mic.
Anyway Consolidated were at the top when they just play their music : saturated guitars, stomping and fat groove of the drums mixed with amazing tv samples ... if I got it right fascism is Barbara Bush eating a big mac while watching Dire straits on MTV?
La confidentialité était de mise pour le concert parisien des white liberal rappers, alias Adam Sherbourne « tv stinks » (dis bonjour à la dame), Philip Steir (mets ta main !) et Mark Pistel « meat stinks » (mouche toi !), mais z’aussi la haine.
Hé ! Oui ! Consolidated détestent Mc donald’s dont le sigle est quasi assimilé à la svastika, par le jeu d’images quasi subliminales qui défilent sur les téléviseurs qui entourent le groupe sur scène. Alors ? Consolidated payés par burger king pour ruiner le concurrent mac do ? Ou traumatisés à l’âge de 8 ans quand un odieux garnement leur a fait croire qu’il avait dévoré leur hamster entre deux tranches de pain … lot commun de tous les gentils petits hamsters gaaaaaa ! ! ! ! Hein ? Je m’éloigne du sujet ? Bien au contraire j’y colle (sniff !) car consolidated nagent dans la futilité du petit bourgeois culpabilisé par grand papa Marx et tonton Freud. Que de nobles causes ! Le sort des petits poussins dans les abattoirs, la condition de la femme américaine - libérée tourmentée -retombée en esclavage, la moralité du père de Bon Jovi etc. Rien de commun avec le réalisme de la rue (Ah! que moi aussi j’ai souffert) des actes rap noirs, si ce n’est le partage d’un militantisme sans borne, qui culmine quand ils stoppent le concert pour donner la parole au public, qui n’a rien à dire et ferait mieux de ne pas le dire.
Reste que consolidated sont au top quand ils jouent : guitares saturées, groove appuyé par une batterie omniprésente qui cogne fort, le tout mixé à des sample Tv décapant … si j’ai bien suivi les zimages, le fascisme c’est Barbara Bush qui mange un big mac en regardant un concert de dire straits sur MTV ?
jeudi 2 octobre 2008
Missing
HYPNOTONE May 1991 - Locomotive
JAMES May 1991 - Locomotive
EINSTURZENDE NEUBAUTEN May 1991 - Elysées Montmartre
LEVITATION / BELLTOWERS / HONEY SMUGGLERS - May 1991 Locomotive
ST ETIENNE / MANIC ST PREACHER / EAST VILLAGE May 1991 - Locomotive
SHACK May 1991 - Locomotive
INSPIRAL CARPETS June 1991 - Elysées Montmartre
PARIS ANGELS June 1991 - Locomotive
SOUL FAMILY SENSATION June 1991 - Locomotive
DR PHIBES & THE HOUSE OF WAX EQUATION June 1991 - Pigalls
NEW FAST AUTOMATIC DAFFODILS June 1991 - Locomotive
MILTON BROTHERS June 1991 - Locomotive
DINOSAUR JUNIOR September 1991 - Elysées Montmartre
K-KLASS April 1991 - Manchester - The 'rave vs indie' fight
Mon problème est que j'ai des amis qui aiment uniquement le rock, la pop, l'indie quoi et moi j'ai envi d'autres choses aussi. Mais j'arrive pas à avoir des amis qui aiment la house, parce qu'ils n'aiment pas le rock. C'est inextricable en France, je dois être le seul à avoir un pied dans les deux scènes. Toujours est il que les Neds atomic dustbin jouaient ce même jour et que mon pote a préféré y aller alors qu'il y avait cette rave avec K Klass. ALl hardcore and pianos and italian screamers les mecs! Bordel c'était trop bien, plein de monde sur les plates formes, des sifflets partout et une ambiance très hands in the air bien sur. Le lendemain on a confronté nos soirées et j'en démord pas il valait mieux être à K Klass.
Missing
LA'S March 1991 - Cigale
LUNACHICKS April 1991 - Manchester
LEMONHEADS April 1991 - Manchester
JESUS LIZARD - Manchester
jeudi 31 juillet 2008
HAPPY MONDAYS March 1991 - Cigale - The 'geezerz and clubgoers' night
Je suis venu car je voulais encore croire dans les Happy mondays mais l'intensité et le côté punk du concert de 89 ont cruellement fait défaut. C'est une machine bien huilée maintenant mais ou est la spontanéité, la puissance? A part Bez ils ressemblent tous à des gros types buvant du champagne et sniffant de la coke ... vous savez quoi ils ont l'air mou ... après le concert, je suis allé à la Locomotive, comme d'habitude et il y a cette salle en sous sol ou ils ne jouent que du disco et qui d'autre était là perdu au milieu des danceurs buvant et sniffant, que Shawn Rider ... il semblait apprécier l'instant ... Alexandrie Ahh! Alexandrie Ohh! ....
Missing
DR PHIBES / REAL PEOPLE / MILTON BROTHERS February 1991 - Locomotive
mercredi 30 juillet 2008
WORLD DOMINATION ENTREPRISE January 1991 - Entrepôt 18eme - The 'warehouse' night
C'était une de mes premières tentatives d'aller en rave. C'était organisé de manière assez inattendue et bizarre par le combo punk artoïdo acid mutoïd waste. Leurs sculptures métalliques étaient disséminées un peu partout dans l'entrepôt mais ce qui était le plus étrange c'était la séparation de l'entrepôt en deux avec une partie consacrée à la techno et une autre au concert de World domination enterprise. L'un dans l'autre tout se mélangait allègrement mais les gens semblaient s'amuser, c'était nouveau, anormal. Pour moi et plusieurs de mes amis c'était le début de quelque chose qui allait durer des années ... aller en rave ... aller en club ... acheter des maxis ... aler en rave ... aller en club ... acheter des maxis ... finalement l'un d'entre eux allait même avoir son nom en haut de l'affiche : Ivan Smagghe.
Missing
RIDE / levitation November 1990 - Ornano
THE FARM December 1990 - Locomotive
TEENAGE FAN CLUB / BECKETS / EDSEL AUCTIONEER December 1990 - Ornano
THAT PETROL EMOTION December 1990 - Locomotive
NORTHSIDE January 1991 - Locomotive
mercredi 9 juillet 2008
WHAT'S UP DOC? MIXTURE FIVE
Cinquième mix : Logan's wonky business
Tracklisting :
- Extract from Logan's run soundtrack : debriefing
- Kode 9 & Space Ape : konfusion (vox)
- Rude kid : aliens have landed
- Darkstar : squeeze my lime
- Extract from Logan run's soundtrack : surrogation
- Unknown : fuckin widda team remix
- Wiley : fly boy (instrumental)
- Trim : the low dan (prod by Brain)
- Ribz feat. Skepta : I no u wanna
- Skream : oskilatah
- Rustie & 215 tfk : mic of the year
- Rustie vs Cerebral Vortex : deep fried (robot koch remix)
- Skepta : nokia charger wire
- Ikonika : simulacrum
- Extract from Logan's run soundtrack : love shop
- Ability II : pressure dub
- Wiley : fly boy (instrumental)
- The android sisters : sss-x minus one
- Cotti: tamil dub
- The android sisters : sss-x minus one
- Starkey : instant response
- Zomby : spliff dub (Rustie remix)
- Durrty goodz : keep up
- Wiley : local lad
- Extract from Logan's run soundtrack : love shop
Missing
THE PASTELS / jive turkeys / venus flytrap November 1990 - Ornano
RIDE / levitation November 1990 - Ornano
THE FARM December 1990 - Locomotive
TEENAGE FAN CLUB / BECKETS / EDSEL AUCTIONEER December 1990 - Ornano
THAT PETROL EMOTION December 1990 - Locomotive
NORTHSIDE January 1991 - Locomotive
BOB November 1990 - Manchester International club - The 'another planet' night
It was hard to find the club as it was located in a dark and narrow street in an industrial derelict looking area. The place wasn't very large but is extremely crowded mixing again very different people; again the feeling was like nothing you can find in France. The intensity is the same as at the Hacienda, even if you feel like you're in the kitchen of an appartement during a party. Everybody seems to know everybody since forever. Finally it's very motivating for little bands like Bob to have such a big response from the crowd. The party was animated by Dave Aslam who mixed baggy songs with rave and each new anthem was instantly welcomed by a wave of whistles and screams.
BASSOMATIC / THE SHAMEN November 1990 - Manchester Hacienda - The 'mecca' night
During my first visit to Liverpool I took the train to Manchester to see the Hacienda and I told myself I should comme back to get in. Graham Massey at the counter of Eastern bloc records shop ask me to come to a rave ... So I am in front of the doorway queuing with hundreds of clubgoers. The area was quite derelict during the day but it's another story in the evening when the clubs, pubs, chip chops and kebabs open. So many different people mixing, students, working class types, villains, big drunkheads, created some tension you could feel in the air. Inside it's exactely the same, people lived these few hours in the club with so much intensity. I opened big eyes and stare astonished. Bassomatic's PA was honorable. They played their hits like 'set the controls for the heart of the bass' and 'fascinating rythms'. Before and after it's a mix of baggy songs, garage and rave anthems ... but the acid house craze seemed to be behind us. Outside I make the unvoluntary error of getting into a taxi before my turn in the queue and was extracted from the car by three big pissed off rugbymen lookalike boys. I didn't protest but they get a sonorous 'bastards!'. I came back the next day to see the Shamen play.
jeudi 26 juin 2008
NEW FAST AUTOMATIC DAFFODILS November 1990 - Manchester - The 'it's a weird place' night
La Manchester academy était archi bondée pour ce concert transformé en rave, réunissant sans doute plus de 2000 personnes. Tout le monde danse. Le groupe dégage une énergie hors du commun et contrairement à plein de groupes baggy, ils savent jouer. Quelques temps plus tard les New Fads joueront effectivement à la Loco. Il n'y avait pas foule et personne n'a dansé, les gens les regardaient sans bouger, presque honteusement ...
A few days before the concert, the New Fads were giving a little unplugged representation in the local Virgin shop. As they look sympathetic, I dare to ask them if they would play in Paris. "Soon" they respond, "We'll play in a place called La Locomotive, but all the bands who played there told us it's weird with deadpan looking people all over the place".
The Manchester academy hall was crowded with more than 2000 people, the whole place going totally nuts turning the gig in a sort of big rave. The band was very energetic and they were able to play unlike many others baggy bands. A few months later the New Fads really played the Locomotive. It wasn't crowded, nobody moved a leg, people staring at the band, deadpan ...
Missing ....
THE WENDYS October 1990 - Locomotive
AN EMOTIONAL FISH October 1990 - Locomotive
CHARLATANS / BRUCE JOYNER / FATIMA MANSION October 1990 - Cigale
LUSH / FAITH OVER REASON November 1990 - Manchester
FLOWERED UP September 1990 - Locomotive - The 'DDT' night
It was free, bla , bla, bla .... c’est tout bonnement n’importe quoi . Tout est brinquebalant, et manque de se désagréger à tout moment. Le danseur déguisé en fleur attise l’hostilité, mais le public reste indifférent finalement. Seulement, n’est il pas possible que le n’importe quoi soit le must ultime? Peut être sous l’emprise de substances illégales dans un club de Londres, mais ici à la loco, le public ne peut être qu’apeuré par l’apparition de ce mutant qu’est Flowered up, du à l’expérience d’un savant fou ayant donné de l’ecstasy à leur insu à des rockers. S’ils avaient été bons cela aurait pu être l’aube d’une nouvelle espèce …
lundi 9 juin 2008
LOVE HATE July 1990 - Berlin - The 'a rrê tez la mu si queu' night
Traîné de force dans ce concert en vacances, j'assiste à mon premier évènement hard rock. Autant vous dire que jamais vous n'aurez assez de ressources imaginatives pour oser espérer comprendre combien j'ai pu souffrir et être torturé, là assis par terre, seul, au fond de la salle. J'arrête là, les angoisses reviennent.
SPIRITUALIZED July 1990 - Locomotive - The 'I'm so bored with rock' night
Here we go again, c'est gratuit, bla, bla, bla .......nés du split des SPACEMEN 3, groupe culte s'il en est, Siritualized se retrouve dans une moindre mesure, dans la même situation. Leur sik hare krishna, ashram gourou s'avère soporifique et rasoir. Je dirais même plus de quel intérêt si on n'est pas sous acide...acid rock, c'est ça?
THE HIGH June 1990 - Locomotive - The 'Thatcherolic" night
Le groupe est typique de cette deuxième génération de groupes de Manchester signés à la va vite après les révélations Mondays, Roses etc. Vite fait, mal fait, le groupe n'a ni de bonnes chansons ni de véritable talent. Le tout est fade et terne et on ne voit pas du tout pourquoi le guitariste balance son pied dans la gueule d'un type qui hurlait au pied de la scène et que les videurs finissent d'achever. Ou plutôt si, on ne voit que trop, des jeunes working class, pour qui une porte s'est ouverte et qui ne demandent qu'à être des heros, qui demandent une petite part du gâteau. Peut on vraiment leur jeter la pierre?
vendredi 30 mai 2008
GOOG BYE MR Mc KENZIE June 1990 - Locomotive - The 'punk's dead' night
J'suis là pour passer le temps. malheureusement, le groupe, dont le style est inqualifiable, avec l'ex guitariste d'Exploited, maintenant littéralement obèse, sorte de sumo en paillettes, est exécrable; une véritable horreur et le pire c'est que le concert débutant à minuit j'ai été obligé de rester et de tenir bon. Aujourd'hui 50 ans après ces faits dramatiques qui marquèrent la mémoire collective de manière particulièrement atroce, oui, 50 ans d'horreur insoutenable et dont le souvenir, à jamais gravé dans nos esprits, nous hante sempiternellement telle la malédiction que nous avons vu dans ce qui ne pouvait être que l'empreinte du malin, oui Seigneur nous sommes ton troupeau égaré et ... 50 ans après, j'aurais pris un taxi pour rentrer.
ULTRA VIVID SCENE June 1990 - Locomotive - The 'shy boy revenge' night
Le team de la loco récupère UVS après son nauffrage pour une séance de rattrapage en concert de minuit. Il faut dire que la taille plus modeste de la scène semble avoir mis Kurt Ralshke en confiance et la qualité du concert s'en est ressentie immédiatement. Les morceaux délicats de noisy pop paresseuse remplissent ici, pour la première fois, leur rôle, devant un public plutôt clairsemé. Finalement la fragilité et l'inconstance d'UVS sont plutôt rassurantes, alors qu'on nous sert tant de méchaniques bien huilées, si peu humaines et si effrayantes
INSPIRAL CARPETS / ULTRA VIVID SCENE June 1990 - Elysées Montmartre - The 'shy shy' night
Kurt Ralshke, est un petit bonhomme tout maigrichon et timide, pour qui cette première partie semble hors de proportion. Sa voix a du mal à sortir et chaque minute qui passe semble le rapprocher de la tente à oxygène. Déception amère et donc rendez vous manqué. Par contre les carpets, sur lesquels il est de bon ton de gloser avant le concert, sans doute afin de se mettre à l'abri d'une mauvaise prestation, n'ont pas loupé le leur. Le groupe a progressé et dégage une indiscutable puissance, enchaînant hymnes sur hymnes de "joe" à "directing traffic" en passant par "commercial rain" trafiqué d'une intro jungle birds à la 808 STATE, quasi house. Mémorable. Mooh!
mercredi 7 mai 2008
lundi 5 mai 2008
INSPIRAL CARPETS / ULTRA VIVID SCENE June 1990 - Elysées Montmarte - The 'shy shy' night
Kurt Ralshke, est un petit bonhomme tout maigrichon et timide, pour qui cette première partie semble hors de proportion. Sa voix a du mal à sortir et chaque minute qui passe semble le rapprocher de la tente à oxygène. Déception amère et donc rendez vous manqué. Par contre les carpets, sur lesquels il est de bon ton de gloser avant le concert, sans doute afin de se mettre à l'abri d'une mauvaise prestation, n'ont pas loupé le leur. Le groupe a progressé et dégage une indiscutable puissance, enchaînant hymnes sur hymnes de "joe" à "directing traffic" en passant par "commercial rain" trafiqué d'une intro jungle birds à la 808 STATE, quasi house. Mémorable. Mooh!
GAY BIKERS ON ACID May 1990 - La Locomotive - The 'vol sur la marchandise' night
En fait je suis plus là pour la soirée que pour le concert, lequel se révèle ni bon, ni nul, ni moyen, ni ... en fait j'en ai rien à foutre, n'étant ni gay, ni biker et pas sous acide (bon, je dis pas toujours la vérité). D'ailleurs le pire c'est que les membres du groupe ne le sont pas non plus. En fait c'est là le talon d'Achille de ces soirées. Aucun groupe n'arrivera à drainer assez de fans pour un concert et chacun sera confronté à l'apathie dévastatrice du public, qui traversera la manche jusqu'à Manchester (Ah! elle est drôle non? Manche Manchester). Le club français étant jugé là bas comme "étrange". Bon faut dire aussi que les trois quarts des groupes présentés sont horriblement nuls.
DIE BUNKER May 1990 - Mjc Fontenay - The 'happy few' night
Nouveau spectacle intitulé "mother" et nouvelles petites scènes loufoques et drôles. Leur formule est vraiment bien trouvée et semble fonctionner à merveille. Dommage que des groupes imaginatifs comme celui là soient totalement ignorés, alors qu'ils pourraient incarner un rock français introuvable.
mercredi 23 avril 2008
CARTER UNSTPPABLE SEX MACHINE \ TELEVISION PERSONALITIES \ BOB May 1990 - New Morning - The 'acid bonbon' night
Nouvelle grand messe pop s'il en est, avec CUSM qui la joue happening comique (plutôt drôle il est vrai) puis avec l'autre groupe pop culte des français avec les Pastels, TVP; qui eux se la jouent tout simple, sans chi chi, mais aussi un peu chiant chiant. Sauf quand le chanteur balance des bonbons acidulés dans le public. Est ce que je hais ce groupe ou ses fans? Bob sont de manchester et ça suffit à les disqualifier au yeux d'un public snob qui s'est déjà prudemment démarqué du baggy. Soyez hardcore maintenant pour être au top de la branchitude. Pourtant Bob se sont révélés une bonne surprise avec une espèce de patchwork pop et baggy oscillant entre les pale fountains et happy mondays.
REVENGE May 1990 - Locomotive - The 'Status quo' night
Depuis la première soirée "hacienda" inaugurée avec inspiral carpets l'eau a coulé sous les ponts et c'est peter Hook, bassiste de New order, en rupture de ban, qui se colle à ce second départ. Ce coup ci le public est présent et répond favorablement au concept avec Dave Haslam et Erik Rug comme djs. La France pop découvre enfin la house et se risque à danser. Enfin presque...Ombre au tableau le concert de Revenge tient vraiment de l'anecdote. On ne peut plus commercial et poseur, si ce n'est justement les poses rock de peter Hook.
WOOD CHILDREN May 1990 - Rex Club - The 'c'est l'usine' night
Etant invité ce soir, je ne jouerais pas les délicats. Les Wood children ne sont pas la huitième merveille du monde mais un petit groupe pop sympa. Le malheur c'est que des groupes comme ça y'en a à la pelle en Angleterre. Bien sur ici en France, y font très pro. Suis je trop cruel, blasé ou réaliste?
jeudi 3 avril 2008
WHAT'S UP DOC? MIXTURE FOUR
THE FALL April 1990 - Elysées montmartre - The "living dead" night
Le nombre de concerts de The Fall en France est sans inversement proportionnel au nombre d'albums qu'ils ont sortis depuis une dizaine d'année. C'est vous dire l'évènement et l'état second dans lequel se trouvaient quelques spécimens glauq 'n' raoul assez graves fans de New model army et autre gun club. La puissance, le groove hypnotique (the Fall digère le baggy) et lancinant, parfois presque house tendraient à vous faire quitter terre, si ce n'est qu'il fallait constamment surveiller les zombies qui se jetaient comme des boeufs sur les gens en distribuant coups de poings et de pieds et le pire c'est que dans un état second ils ne le faisaient même pas exprès. Il faut dire que le following de the fall en France est pour le moins fanatique. Longtemps je me suis demandé pourquoi et j'ai finis par découvrir la seule réponse possible. Cela tient dans la tenue vestimentaire "sobre" et donc très "uncompromised" de Mark E Smith.
DAVID BOWIE April 1990 - Bercy - The 'last chance' night
Si Bowie m'avait déçu à la courneuve je tenais quand même a lui donné une seconde chance, contrairement à Iggy Pop ou aux Cramps. Partant du principe que Bercy n'est pas forcément une grade salle si on se trouve dans la fosse, me voici donc en face du Thin white duke. En attendant le concert tout le monde est assis par terre sauf moi, droit comme un I. D'un coup la foule se lève comme un seul homme et se rue vers l'avant de la scène, sauf moi droit comme un I, comme immobile. Attitude, attitude...fuck you teenagers! White, il l'est encore, Thin presqu' encore et Duke plus du tout. Il est évident que le personnage à des restes d'un grand passé, mais voilà, ce ne sont que des restes, de beaux restes certes, mais des restes. Bowie traîne un peu sur le chemin du retour mais il est en route, inéxorablement!
LUSH / PALE SAINTS March 1990 - New morning - the 'fluet' night
Souvenir des pop sessions d'antan, ce concert fait partie de ces rassemblements ou le tout Paris pop se presse pour se compter et se retrouver comme une grande famille. En sommes c'est de ces concerts ou on voit qui est de son bord (pur pop) et qui ne l'est pas (deviant pop). J'avais des doutes sur les capacités de Lush de sortir du carcan "pop évaporée" dans lequel elles semblaient se complaire. Pourtant leur set était très énergique et sympathique, suivi des grands pale saints, je dois le dire. A première vue le groupe peut paraître fade, mais non, leur musique se dessine comme une toile impressionniste ou tout les titres s'enchaînent sans interruption pour former un canevas sonore qui les place loin devant bon nombre de groupes pop de la même mouvance. Excellent concert
jeudi 27 mars 2008
EINSTURZENDE NEUBAUTEN March 1990 - Cigale - the 'je casse des briques ou je casse pas des briques' night
Encore un groupe que je n'aime pas sur disque mais que je suis curieux de voir sur scène. Ils alternent en fait des morceaux speed basés sur des rythmiques métalliques serrées, sur lesquelles viennent se greffer des guitares crades et divers bruitages plus ou moins destroy, et des titres plus lents et atmosphériques mais aussi plus chiants. L'ensemble reste quand même vachement goth, comme en atteste le public. Blixa Bargeld dresse sa silouhette élancée et adulée (pour certains c'est là leur unique concert de l'année) au milieu de la scène et il n'en faut pas plus au public pour devenir fou. Seul problème, qui peut me dire quand l'avant garde créatrice devient l'arrière garde conservatrice? Comprenne qui pourra.
COMPLOT BRUNSWICK March 1990 - EPE - The 'flowers in the sky' night
De tous les concerts indus dans lesquels j'ai été entraîné, aucun ne m'a déçu et celui là non plus. Pour la circonstance le plafond des Etablissements Phonographiques de l'Est a été transformé en un "parterre de fleurs" psychédéliques. La musique est mélancolique, pleine d'émotions et sans aspérités goth ou cold. Bon groupe français encore une fois, en marge du rock. Finalement ne sont ce pas ces groupes le vrai rock français et pas les Little bob et autres dogs portés à bout de bras par la presse corrompue française?
HAPPY MONDAYS March 1990 - Bataclan - The 'My turn to be dogmatic' night
J'avoue que ce soir, que le concert soit bien ou pas, de toutes manières, j'avais décidé qu'il serait bon pour moi et il l'a été. Quiconque me tenait le propos inverse se transformait illico en un agresseur potentiel. Pourtant après coup, je dois bien admettre qu'on était loin des sommets d'intensité du concert du new morning. Un peu trop bordélique et brouillon, la prestation de ce soir ne laissera pas finalement un grand souvenir, mais sans altérer celui de 89.
mercredi 12 mars 2008
IAN MAC CULLOCH March 1990 - Bataclan - The 'funny crooner' night
Ceux qui pensent que je vais me lasser d'aller voir big Mac en concert se mettent un doigt dans l'oeil. La preuve me revoilà dans un Bataclan, hélas pas plein (il a peut être vu un peu grand?). Toujours est il que le concert était bien meilleur qu'à la Loco ce soir. Pas aussi bon qu'à Liverpool mais tout de même...Mac avait la pleine forme, toujours plein d'humour. Alors qu'au premier rang une nana hurle "Iaaaan!", il la fixe en faisant la moue puis prend la même pause de fan hystérique en criant à son tour "Iaaaann!". Sublissime "killing moon" et autres perles. M'en lasserais je jamais?
CRAMPS / JESUS JONES March 1990 - Elysées Montmartre - The 'train fantôme' night
Après IGGY POP, LOU REED et BOWIE, me voici donc en face d'un nouveau mythe rock'n'rollien pour juger de quoi il en retourne. Mais encore une fois, excepté LOU REED, ledits mythes semblent s'être trop défoncés à la naphtaline. Résultat, le psychobilly des CRAMPS, c'est pas vraiment du tout frais en cet an de grâce 1990. Le chanteur a beau escalader les amplis, dégraffer son froc en simili cuir et nous montrer 92 fois son service trois pièces et la bassiste s'afficher en petite culotte léopard synthétique made in China, les CRAMPS commencent à tenir plus de la baraque foraine (venez voir nos monstres du rock!) qu'autre chose. Parodie d'eux mêmes, stéréotypes de cockmics américains? Vivement l'été qu'on aère pour se débarrasser de nos mites. Quant à JESUS JONES, leur prestation fusion s'écrase dans un brouhaha informe, montrant combien la route est longue encore pour eux.
TEST DEPARTMENT / NOX / LEGENDARY PINK DOTS February 1990 - Le Mans - The 'Staline' night
Evènement indus de l'année, aussi bon nombre d'amateurs du genre avaient fait le déplacement, de toutes les régions de France. En première partie, NOX, sont toujours aussi efficaces dans leur style tribal, méritant qu'on leur rende un certain homage. Par contre les DOTS, ou trois défoncés en chemises de nuit, on réussi le tour de force, celui inédit et non renouvelé à ce jour, de m'endormir à un concert. Quelle prise de tête! Le groupe le plus chiant de la terre assurément. Enfin TEST DEPT apparaissent sur scène pour un concert martial basé sur des percussions métalliques sur divers bidons, tôles d'acier, morceaux de bois et tambours, entre coupés de passagesde cornemuses. Ils s'avèrent grandioses! Un peu chiant mais grandioses. Le tout dégage une ambiance étrange empreinte de mysticisme avec une aura certaine un brin rigide tout de même. S'ils sortaient de leur optique indus pour s'ouvrir à d'autres influences (africaines, rap voir techno), ce collectif, pour parler comme les purs et durs, pourrait faire des choses encore plus intéressantes mais pas aussi intéressantes que les DOTS. jen baille encore!
vendredi 7 mars 2008
KITCHEN OF DISTINCTION / TELESCOPES January 1990 - Théatre Dunois - The "c'était mieux..." night
Le fin du fin pour un snob étant de mépriser les concerts français au profit de leurs homologues londoniens, je vais finir par être considéré comme l'un d'eux. Pourtant vous devez me croire, KITCHEN OF DISTINCTION étaient l'ombre d'eux même à Paris. Quant aux TELESCOPES, leur set était aussi moyen. Je ne les ai pas vu à Londres mais je suis sur que c'était mieux. Si si, vous devez me croire.
IAN MAC CULLOCH December 1989 - Locomotive - The 'I hate you all' night
Here we go again! Pour leur soirée anniversaire, le staff de la loco s'est fait un petit plaisir en invitant Mc Culloch et son nouveau groupe "the prodigal sons". Au début j'étais tout excité, mais je dois avouer que Mac était assez loin de ce qu'on peut appeler une bonne performance, ce soir. Un peu grisé, semble t il, avec un son approximatif, la prestation est à des années lumières de ce que j'ai pu voir à Liverpool, d'autant plus que 95% du public est venu pour la soirée et se fout de ce qui se passe sur scène. Autant dire que l'ambiance était tristoune. Dommage, car il n'en faut pas plus pour la faune de snobs qui traînent dans les concerts, pour tracer définitivement une croix sur Mac en égrenant à qui veut l'entendre "c'est mauvais, hein?". Rrrrrrr!
MUDHONEY December 1989 - Cirque A. Fratellini - the "I was born with a guitar in my hand" night
Ayant appris par la bouche d'un traître que Ian Mc Culloch passait ce soir à minuit à la loco, vous voyez dans quel état d'angoisse je pouvais être. Autant vous dire que le concert m'est un peu passé au dessus de la tête, tant j'étais obnubilé par l'idée d'arriver à temps à la loco. UNDERNEATH WHAT se la jouent glam rock post new wave, autant dire qu'il ne se la joueront pas longtemps...MUDHONEY sont vraiment très drôles, finissant leur concert, forcément grunge, sur une parodie de groupe metal, prenant les pires pauses de STATUS QUO sur des solos interminables, se roulant par terre et les uns sur les autres en agitant leurs longs cheveux dans tous les sens. A mourir de rire...les HYPNOTICS quant à eux paraissent incapables de faire autre chose que de copier les STONES et les STOOGES. Brisons là très chers, tant pis pour la fin de leur set et celui des WHITE ZOMBIES (ouf!). Je file à la loco pour voir Mac...I'm on my way kids...
lundi 18 février 2008
jeudi 14 février 2008
JESUS & THE MARY CHAIN December 1989 - Elysées Montmartre - The 'white boys can't dance' night
Snobisme oblige, ce soir le public s'est donné le mot pour descendre les MARY CHAIN en flamme (pourquoi y sont venus si y z'aiment pas?). Un album moyen, une nouvelle formation et une boîte à rythmes ont suffit pour que l'intelligentsia rock parisienne sente le vent tourner et tire à boulets rouges sur ce groupe qu'ils avaient adoré il y a peu. Seul moi qui les ai vu en Angleterre suit de l'avis contraire. Je dois avouer que j'ai perdu ce soir les 50% de crédibilité rock qui me restaient en soutenant que le concert était plutôt bon. A la fin les gens ne m'écoutaient même plus, je n'étais plus intéressant, quelconque, l'imbécile qui a tout faux, dont l'avis ne compte pas. C'était moi! Quant à EAT en première partie, sans snobisme aucun, c'est le plus grand groupe de rock du monde!.
YOUNG GODS December 1989 - Elysées Montmartre - The 'barbarians' night
Je suis venu à ce concert sur la foi d'un maxi qui s'appelait "l'amourir". Pour le reste je n'ai pas été déçu. Le groupe a une pêche énorme, avec un son carré et massif, mais sans être bourrin. L'utilisation des boîtes à rythmes pourrait faire peur mais là les rythmes sont martelés avec une telle force qu'il est dur de faire la différence. Sur la fin, Marco, chanteur du groupe de hardcore lourd français TREPONEM PAL, rejoint les suisses sur scène pour un rap rafraîchissant qui en a surpris plus d'un.
INSPIRAL CARPETS November 1989 - Locomotive - The 'wannabe lad' night
Première des soirées Hacienda organisée à la loco, dans le cadre d'un jumelage avec le club de Manchester. Peu de monde en fait, l'essentiel des gens présents étant des invités ou des fans anglais qui ont accompagné le groupe. Etrangement, le concert a lieu dans la petite salle du bas. INSPIRAL CARPETS se révèlent être un très bon groupe de scène, nettement plus au point que les STONE ROSES, pour un concert sixtisant psychédélique très énergique...farfisa et wah wah, avec entre autre le fabuleux "commercial rain" sur fonds d'écrans renvoyant des projections psychés sur lesquelles se dessinent des petites vaches (emblème du groupe). Excellent look des anglais entre coupes au bol, baggy jeans, capuches et anneaux à l'oreille. Dave Haslam, dj de l'Hacienda mixait pour la fin de soirée entre house et baggy.
mercredi 13 février 2008
THE WEDDING PRESENT November 1989 - Elysées Montmartre - The 'I don't want to be loved' night
A la base je ne suis pas un fan de ce groupe, n'ayant d'ailleurs aucun de leurs albums. Sans doute leur côté trop sérieux, trop intégriste rock, pas assez bête, m'agace t il un peu. Ce soir ils en ont fait la preuve jouant froidement un concert parfait de 45 minutes. A croire qu'il venait d'enterrer leur manager cinq minutes avant. A la fin du dernier titre, le chanteur tira une lettre de sa poche et l'a lu tout aussi froidement, sans que personne n'y comprenne rien et ils quittèrent la scène sans un mot de plus. Non mais qu'est ce qu'il nous fait celui là! Qu'est ce qu'on lui a fait nous? On lui a rien fait, c'est quoi ça? Fuck off and go home!!
BAD BRAINS November 1989 - London Marquee club - The 'un liliputien prévenu en vaut deux' night
Changement radical d'ambiance et de public. Un crust, dix mille pièces de 1 penny dans les mains, fait la manche pour arriver au prix d'entrée. Le concert s'annonce destroy au vu des punks, crust, trashers et hard rockers alignés sagement dans la queue. Ca s'annonçait donc plutôt sauvage et je suis resté au balcon pendant tout le concert. J'ai bien fait, vu que des gaillards de 100 kgs et de 1,90m se jetaient, toutes les deux minutes, de la scène, rangers en avant. Aie! Aie! Aie! BAD BRAINS ont la particularité d'enchaîner des titres hardcore trash avec des morceaux reggae tout ce qu'il y a de plus classique, avec le même talent et ce qui est bien c'est que ça marche. Alors? Deux concerts pour le prix d'un? Bah! Un peu quand même, mais c'est pas plus mal quand comme moi on n'est ni fan de hardcore ni de reggae, comme ça c'est moins lassant. Ce soir le set était un peu plus orienté trash que reggae mais anyway ça valait le détour.
JESUS & THE MARY CHAIN November 1989 - Brixton Academy - The 'mecca bis' night
Nul doute que l'ambiance des concerts en France ne vaut en rien celle qu'on trouve en Angleterre. Pourtant ambiance ou pas, PERFECT DISASTER se sont donnés beaucoup de mal pour être à la hauteur de leur patronyme, mais avec un succès certain. Soit une espèce de brouhaha velveto bluesy noisy opaque dont personne n'avait cure. SEE SEE RIDER s'avéraient meilleurs, loin d'être intéressant mais après ce que je venais d'endurer leur noisy pop un peu sale venait à point. Quant aux MARY CHAIN, j'ai trouvé ça très bien, moins destroy et sauvage qu'avant mais aussi plus mur. Au fil des morceaux le public s'est transformé en une coulée de lave, véritable complément, souvent absent en France, au groupe.
vendredi 8 février 2008
mardi 29 janvier 2008
IAN Mc CULLOCH November 1989 - Liverpool Royal Academy - The 'Mecca' night
Je n'étais pas venu à Liverpool seulement pour voir big Mac en concert, quoiqu'un peu quand même. C'est sans doute ici, chez lui, que Ian est le plus à l'aise, complice avec son public et dès son entrée en scène les vannes fusent de partout : "you look like Robert Smith, you're fat now!". Ian Mac Culloch se marre, relax (faut dire que cette icône new wave est un type hyper marrant quand on sympathise avec lui (Ca y est j'ai laché le morceau!). Eh oui Arnaud Viviant tu ne me connais pas mais tu es un peu Christophe Colomb et moi Erik le rouge...et toc!). Le concert commence sur des chapeaux de roues. Ce soir ce sera un sans faute, tout le monde le sait, des nouveaux morceaux new ordiens avec fumigènes et stroboscopes aux reprises de "the cutter" ou du sublime "killing moon". Dans la salle c'est le délire, le public reprenant en choeur sur l'air des chants de supporters de foot "Liverpool Liverpool Liverpool" alternant avec "Yeah yeah Ian, yeah yeah Ian, yeah yeah Ian" pour finir par chanter "get on the fucking stage" pour les rappels. X tra!
PASTELS / RLYL - October 1989 - Elysées Montmartre - The 'Steven against the goth dragon' night
Quelle idée! Réunir l'archétype du groupe culte goth et l'archétype du groupe culte pop, fallait oser quand même! Résultat deux publics pour le même concert. Pour RLYL, peu importe que vous les ayez vu en 79, en 85 ou 89, c'est toujours la même chose : du rock carré, rentre dedans, bien borné (comment ça j'suis de parti pris!). Heureusement, ils sont passés en premier, ce qui a permis au poppies de les traîter comme une vulgaire première partie, d'humilier, de moquer les goths et personnellement de ne pas faire de cauchemars la nuit. Du coup dès leur concert achevé la moitié du public s'est dirigée vers le fonds de la salle ou a quitté les lieux alors que la seconde moitié a fait le voyage en sens inverse (quelle pagaille!). Les PASTELS avec leur côté j'y vais en donnant l'impression que je veux pas y aller mais en crevant d'envie d'y aller restent adulés en France comme une vache sacrée. C'est vous dire l'ampleur du désastre. Mais quelle prestation! Quelle simplicité! Quelle pêche! Quelle...Quelle...Steeeven!! La France rock mettra dix ans à s'en relever.
RESIDENTS October 1989 - Elysées Montmartre - The 'enigmatic' night
J'ai découvert les RESIDENTS quelques mois avant ce concert et franchement ça n'a pas été la découverte de l'Amérique. Pourtant, sur la foi de témoignages enthousiastes quant à leurs prestations scéniques, je me retrouvais ici ce soir en jouant à la roulette russe. Cette fois ci la surprise a joué à plein. En fait de concert, il s'agit d'un véritable show, une espèce d'opéra rock, avec des petites scènes ou des personnages en costumes plus délirants les uns que les autres apparaissent et disparaissent au gré de cette "histoire de la musique américaine" qui nous a été narrée. Fresques gospel des esclaves, Elvis "the king" agonisant à Las Vegas etc. Entre perf, music hall et concert, les RESIDENTS live ne peuvent pas laisser indifférents, même un type comme moi qui ne connaît pas vraiment et n'apprécie pas tellement leurs disques. Loin de moi l'idée de ramener ce groupe à la portion congrue de simple curiosité. Est ce que tout cela n'est pas un peu trop sérieux?
mercredi 9 janvier 2008
STONE ROSES / LA'S / FELT October 1989 - The 'Whot? Fook ya!' night
Nouvelle édition du festival des inrocks avec deux groupes de scallies et un groupe de la classe creation coincé entre eux. Les la's que je ne connaissais pas se révèlent être une très agréable surprise, avec une certaine authenticité et des vrais chansons. Ils se sentent concernés par ce qu'ils font et ça s'entend. Juste après c'est au tour de Felt et là ça se gâte! La masse de northeners anglais venus soutenir les stone roses ne sont pas très tolérant et couvrent le groupe d'insultes et de noms d'oiseaux. On peut regretter leur attitude mais aussi celle du chanteur de the felt qui n'assura pas du tout, jouant les vierges effarouchées et hautaines en interrompant le concert et en ne réapparaissant pas. Merci pour ses fans qui avaient fait le déplacement. Enfin, les stone roses...à peine entrés sur scène il ne fait pas de doute qu'ils ne sont pas très au point (trop défoncés?). Pourtant le groupe dégage sans conteste une aura, une force, une présence qui explique sans doute sa popularité. Ian Brown paraît complètement out balançant inlassablement sa tête de droite à gauche dans une danse extatique, tandis que vers la fin, on frémit alors que le groupe commence à jouer plus ensemble pour "I'am the resurrection". Il est évident que ce groupe est grand, domage que le public parisien n'en ait retenu que la morgue et le caractère moyen de la prestation. Et la magie dans tout ça! Parfois la magie compte plus que la musique!
HOODOO GURUS / PRUNES / JESUS JONES September 1989 - Elysées Montmartre - The 'berezina' night
La partie française du festival belge futurama est toujours l'ombre de ce dernier et l'édition de cette année n'a pas dérogée à la règle. Ne me demandez pas pourquoi j'étais là, je ne sais même plus! Jesus jones s'apparente un peu à un groupe fusion, mellant rap, rock et techno pour le moyen et le pire ... à peine distrayant. Les prunes, famille noisy pop plutôt dark, là encore à peine distayant, même en faisant un effort. L'ennui l'emportait donc sur toute la ligne, mais le pire était à venir : Hoodoo gurus! Argh! Le boogie rock le plus primaire, le plus lourd, le plus basic que j'ai jamais entendu, et puis fort avec ça! mais foooort! Au premier morceau je n'en pouvais plus et quittais la salle pour me réfugier dans le couloir, avec un quart du public. Mais quel boucan! Même dans le couloir c'était dur.
DIE BUNKER / BUNKERSTRASSE / LITTLE NEMO / CLAIR OBSCUR September 1989 Ronchin - The 'sur le front de l'est' night
Huit longues et in-ter-mi-na-bles heures de route pour aller de Paris à Lille, j'vous dit que ça! L'enfer! Road to nowhere en Austin mini ... bon j'exagère on a pas mis huit heures, mais bien trois pour arriver à Ronchin, banlieue sympathique de Lille. La prestation de die bunker est des plus surprenante, avec une véritable mise en scène théatrale, des décors, des costumes et une musique dîtes industrielle, plutôt prenante sans être prise de tête, dont une excellente reprise de DAF qui a mis le feu aux poudres. Bien, bien ... bien tout ça ... Bunker strasse (ça ne s'invente pas) sont des kids de la région marqués par Joy division et consorts ... cold wave assez musclée et rentre dedans, pas chiant et puis ça cadre bien avec l'esprit de la soirée. Par contre Little Nemo s'avèrent complètement nuls sur scène, pratiquement incapable de jouer. Quant à Clair obscur, groupe culte indus français, leur set, ponctué de problèmes techniques dû aux bandes préenregistrées, sombre into the road to nowhere et back to Paris, yo ne sait comment ... quelle aventure!